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AirPods Pro 3 : des clones d’embouts déjà en vente dans le commerce

Christophe Laporte

mardi 23 décembre à 08:35

Audio

Cela n’a pas traîné. On trouve d’ores et déjà des clones d’embouts pour AirPods Pro 3 sur Amazon. C’est d’ailleurs l’un des points sur lesquels on manque encore de recul : leur durée de vie.

Quoi qu’il en soit, vous avez le choix. Apple facture 10 € le pack de 2 jeux d’embouts. Il vous faut choisir votre taille : S, M ou L. Au même prix, la concurrence propose un package de 5 tailles, allant du XXS au L, incluant un kit de nettoyage, le tout dans un étui portable.

Un autre fabricant propose un jeu de 4 embouts pour 12 €. Là aussi, ce pack est livré avec un kit de nettoyage. La seule différence tient au fait que vous pouvez choisir précisément votre taille d’embouts.

On rappellera que ces embouts sont uniquement compatibles avec les AirPods Pro 3. Un bon maintien dans les oreilles est plus que jamais indispensable, non seulement pour l’écoute de la musique, mais aussi pour une mesure précise de la fréquence cardiaque.

DMA : les AirPods vont perdre un peu de leur magie avec iOS 26.3

Christophe Laporte

mardi 23 décembre à 06:53

Audio

Sous la pression de Bruxelles, iOS 26.3 marquera une étape symbolique forte en Europe. La firme de Cupertino va devoir partager ses technologies de proximité, permettant aux constructeurs tiers d'offrir une expérience de connexion aussi fluide que celle des AirPods.

iOS 26.3 bêta 1 : découvrez toutes les nouveautés

iOS 26.3 bêta 1 : découvrez toutes les nouveautés

Sous la houlette du Digital Markets Act (DMA), la sortie d’iOS 26.3 apportera trois changements majeurs sur le Vieux Continent. Apple facilitera le transfert de données depuis ou vers Android, tandis que le système offrira une meilleure prise en charge des notifications vers d'autres montres que l’Apple Watch. Mais le changement peut-être le plus visible au quotidien concerne l’appairage simplifié : jusqu'ici jalousement réservé aux produits « maison », il s'ouvre enfin à la concurrence.

Image : Sophia Stark / Unsplash

Le « pop-up » magique pour tout le monde

Le DMA impose à Apple de fournir aux accessoires tiers les mêmes capacités et le même accès aux fonctionnalités système que ses propres produits. Avec iOS 26.3, les fabricants de wearables opérant dans l'UE peuvent désormais tester l'appairage de proximité.

Concrètement, des écouteurs de marques tierces pourront s'appairer à un iPhone ou un iPad à la manière des AirPods : il suffira d'approcher l'accessoire de l'appareil pour voir surgir la célèbre carte d'appairage en bas de l'écran. Finies les fouilles archéologiques dans les méandres des réglages Bluetooth ; un simple tap suffira.

Une mise en œuvre qui reste à confirmer

Pour que la magie opère, les fabricants de casques et d’écouteurs devront sans doute faire évoluer le firmware de leurs appareils pour prendre en charge cette fonctionnalité. Il sera intéressant de voir si les constructeurs se jetteront sur cette opportunité ou s’ils jugeront l'investissement superflu compte tenu de la contrainte géographique (l'UE uniquement).

Pour l’heure, la théorie se heurte encore à la pratique : nous avons tenté d’utiliser cette fonction avec des écouteurs Shokz sur un iPhone équipé de la bêta d’iOS 26.3, sans succès pour le moment. Rappelons que cette version est attendue pour fin janvier.

Bouygues Telecom « étudie » la prise en charge de l’Apple Watch

Stéphane Moussie

lundi 22 décembre à 21:01

Apple Watch

Depuis que Free a adopté l’Apple Watch, une question se pose : et Bouygues Telecom alors ? Des quatre opérateurs français, il n’y a plus que lui qui boude la montre d’Apple. Nous avons donc interrogé le dernier réticent sur une éventuelle compatibilité avec l’Apple Watch cellulaire. Réponse de l’opérateur : « Bouygues Telecom étudie actuellement la possibilité de pouvoir proposer la eSim (sic) à ses abonnés détenteurs d’une Apple Watch. »

Image whity (CC BY)

Il y a deux lectures possibles. Le verre à moitié plein, c’est qu’il ne s’agit plus d’un refus catégorique, comme Bouygues Telecom en opposait encore par le passé — en 2018, ça remonte tout de même. La porte est donc ouverte à l’arrivée d’un forfait dédié.

Le verre à moitié vide, c’est que la réponse ne déborde pas d’enthousiasme et qu’aucun calendrier n’est avancé. Certes, Bouygues Telecom n’a pas pour habitude de faire des annonces spontanées à la manière de Xavier Niel, mais un signal un peu plus clair ne ferait pas de mal vu la situation.

Orange a été le premier opérateur à gérer les Apple Watch cellulaires, et ce dès 2017, année de lancement de la Series 3, qui a inauguré ce type de connexion. SFR lui a emboîté le pas deux ans plus tard. Free Mobile s’y est mis pas plus tard que la semaine dernière, avec un argument important pour se faire pardonner : l’eSIM est proposée sans surcoût avec tous ses forfaits 5G, quand les autres la font payer 5 €/mois, sauf à posséder un forfait mobile très cher.

Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

Free Mobile adopte enfin l’Apple Watch, avec une option gratuite pour ses abonnés 5G

Concernant Free, Xavier Niel avait expliqué l’année dernière qu’il n’y avait pas (ou plus) d’obstacle technologique. Le dernier point de blocage concernait alors les négociations avec Apple, qui impose à ses partenaires de distribuer la montre dans l’ensemble de leurs points de vente.

Du côté de Bouygues Telecom, on ignore où en est cette « étude » autour de la prise en charge de l’Apple Watch. Mais huit ans après le lancement de la montre dans sa version cellulaire, ceux qui l’étudient doivent être de véritables experts.

Orange offrait l’eSIM Apple Watch avant Free Mobile, mais seulement pour ses forfaits très haut de gamme

Nicolas Furno

lundi 22 décembre à 08:05

Apple Watch

Free Mobile a créé la surprise sur le marché de l’Apple Watch cellulaire en France, en offrant l’eSIM dédiée à la montre d’Apple. Depuis l’arrivée de la fonctionnalité, tous ses clients qui disposent d’un forfait 5G peuvent utiliser leur abonnement et les données associées sur le poignet. Même si c’est un accès en 4G seulement, cela suffit largement à l’usage et ses deux concurrents en place font payer cet accès 5 € par mois. Une première en France ? Pas vraiment, comme nous l’a fait remarquer Phalco4 sur X : Orange offre elle aussi l’abonnement eSIM dédié l’Apple Watch à certains clients.

Image WatchGeneration.

Vérification faite, elle a même devancé Free Mobile sur le segment des abonnements Apple Watch inclus, comme en témoignent ses tarifs en vigueur depuis le 20 novembre. Dans cette fiche descriptive, Orange mentionne déjà que l’option est incluse pour certains abonnés, mais uniquement sur demande, sur le modèle de Free Mobile. Les clients concernés peuvent activer l’option dans leur espace abonné et leur forfait sera alors utilisable depuis le poignet sans frais supplémentaires.

Supplémentaires, c’est le bon mot. Contrairement à Free Mobile qui active l’option pour tous ses abonnés 5G, à partir de 8,99 € par mois en ce moment, Orange réserve cette possibilité à ses forfaits les plus haut de gamme. N’espérez pas obtenir gratuitement l’eSIM de l’Apple Watch chez Sosh, il faut obligatoirement passer sur les forfaits Orange et opter pour l’une de ces deux formules : le forfait Voyage 5G+ 180Go facturé 34,99 € par mois la première année (44,99 € au-delà) ou bien le forfait 5G+ 500 Go à 84,99 € par mois associé à un engagement de 24 mois.

Même si Orange épargne ses plus généreux clients des 5 € par mois pour le droit d’utiliser leur forfait cellulaire avec leur montre, l’opérateur leur demande quand même de payer les frais d’activation de 10 €. Rappelons qu’il s’agit d’une carte SIM virtuelle, sans envoi postal. On verra si l’arrivée de Free Mobile sur le segment aura le même effet que par le passé et si Orange fera preuve de plus de générosité à l’avenir.

Montres connectées : comment Amazfit grignote du terrain

Christophe Laporte

lundi 22 décembre à 07:58

Montres connectées

Dans le paysage encombré des montres connectées, une marque grignote ses parts de marché avec une régularité de métronome. Amazfit, filiale de Zepp Health, n'est plus seulement le constructeur qui inonde le marché de modèles à bas prix. La société chinoise semble désormais vouloir jouer dans la cour des grands.

Le symbole est fort : lors de l'édition 2025 de l’UTMB, c’est avec une Amazfit au poignet que Ruth Croft a franchi la ligne d'arrivée en tête. Un signal envoyé directement aux géants du secteur. Car si la presse spécialisée n'a longtemps eu d'yeux que pour Garmin, Suunto ou Coros, l'intérêt pour l'alternative Amazfit grandit. Entre prix planchers et fonctionnalités à foison, voici comment la marque réussit son pari.

Image : Amazfit

Une ascension dans l’ombre de Xiaomi

Pour bien comprendre d'où vient Amazfit, il faut remonter à 2013. La société mère, Huami (rebaptisée Zepp Health en 2021), a été fondée par Wang Huang, un entrepreneur qui a rapidement compris que le marché des wearables ne se limiterait pas aux simples podomètres.

Si le nom de la marque a longtemps été méconnu en Occident, son savoir-faire industriel était déjà bien réel : c’est Huami qui fabriquait, dans l’ombre, les célèbres bracelets Mi Band pour le compte de Xiaomi. Forte de cette expertise massive et de volumes de production colossaux, l'entreprise lance la marque Amazfit en 2015. L'idée ? S'émanciper de son rôle de sous-traitant pour proposer ses propres montres, capables de s'attaquer au marché mondial en capitalisant sur une maîtrise totale de la chaîne de composants.

Zepp OS : le choix de l’efficacité logicielle

Dans l'écosystème des accessoires mobiles, la montre est devenue un pivot. Mais alors qu'Apple, Samsung ou Google facturent leurs modèles premium au prix fort, Amazfit mise sur une autre approche. Le secret de ce tarif contenu réside en grande partie dans la partie logicielle. Contrairement à l'Apple Watch ou aux montres sous Wear OS, qui sont de véritables extensions gourmandes du smartphone, Amazfit s'appuie sur Zepp OS, un système maison optimisé exclusivement pour son matériel.

Image : Amazfit

Cette approche logicielle permet à la marque de jouer sur deux tableaux. D’une part, les coûts de production sont drastiquement réduits : en s’affranchissant des contraintes et de la gourmandise des systèmes d’exploitation de Google ou d’Apple, Amazfit conserve une maîtrise totale sur l’optimisation de son matériel. D’autre part, cette légèreté logicielle se traduit par une autonomie record. Si Zepp OS fait l'impasse sur certaines fonctions avancées pour rester "léger", il offre en contrepartie une endurance à faire pâlir n’importe quel possesseur d’Apple Watch. Pour l'utilisateur, le sacrifice de quelques applications tierces se paye par une tranquillité d'esprit appréciable loin du chargeur.

Design et composants : l’art du compromis

Sur le plan du matériel, Amazfit joue les équilibristes. Prenez la T-Rex 3 Pro, dernier fer de lance de la marque qui vient chasser sur les terres de l'Apple Watch Ultra. À environ 400 €, elle coûte moitié moins cher que la montre de Cupertino. La différence se joue sur les détails. Là où Apple propose un design minimaliste et des matériaux nobles pensés pour la ville comme pour la montagne, la T-Rex assume un look "baroudeur" beaucoup plus brut. C'est un outil que l'on emmène en randonnée sans crainte, mais qui manque peut-être de ce raffinement "premium" qui fait le sel des produits Apple. Reste que c’est loin d’être le seul modèle de sport à qui on pourrait faire ce reproche.

Image : Amazfit

Surtout, Apple investit massivement pour obtenir des certifications médicales, là où Amazfit se concentre sur l'essentiel du suivi fitness. Cela ne l’empêche pas d’offrir la plupart des fonctions de suivi de base dans le domaine de la santé. Ces choix permettent de maintenir une facture légère sans pour autant sacrifier la solidité globale de l'appareil.

La gamme Bip : le meilleur rapport qualité-prix ?

C'est sans doute sur l'entrée de gamme que la stratégie d'Amazfit est la plus percutante. La série Bip 6, dernière née de la gamme, propose un boîtier en aluminium plutôt élégant.

Image : Amazfit

Évidemment, on n'atteint pas la fluidité d'une Apple Watch, et l'on fait l'impasse sur les capteurs de santé les plus exotiques. Mais pour celui qui cherche une montre capable de donner l'heure, de notifier ses messages et de suivre ses sessions de running sans vider son livret A, l'offre est redoutable. Ces modèles coûtent moins de 70 € !

Le loup est dans les détails

Le tableau n’est toutefois pas idyllique : dès que l’on s’aventure sur le terrain de la rigueur biométrique, Amazfit montre ses limites techniques. Si la marque a fait des pas de géant sur la précision du signal GPS (bien qu’elle reste un ton en dessous des ténors historiques dans les environnements difficiles), le cardiofréquencemètre avoue ses faiblesses dès que le rythme s’emballe. En fractionné, les capteurs accusent souvent un retard de phase, peinant à suivre les variations brutales là où les références du secteur font preuve d'une réactivité chirurgicale. Ce manque de finesse se répercute sur les algorithmes de santé : entre un suivi du sommeil parfois fantaisiste et des indicateurs de récupération manquant de perspective, la marque privilégie encore l’affichage de données brutes à une véritable analyse de performance.

L’autre grief majeur réside dans la pauvreté de l’écosystème, encore trop en retrait par rapport aux plateformes plus matures. L’application Zepp, labyrinthique et encombrée par des traductions approximatives, accuse un net retard d’ergonomie face aux standards de la concurrence. Surtout, la montre peine à devenir un compagnon polyvalent au quotidien, plombée par un catalogue d’applications tiers famélique qui la cantonne à un usage strictement sportif. C’est là tout l’arbitrage d’Amazfit : offrir une autonomie insolente et un tarif plancher, au prix d'une expérience logicielle qui manque encore cruellement de liant et de maturité. Mais pour combien de temps encore ?