Avec Peridot, Niantic tente de réinventer le Tamagotchi

Félix Cattafesta |

Top départ pour Peridot, le nouveau jeu de Niantic et premier titre original du studio depuis Ingress. Ce jeu s'éloigne de la formule Pokemon Go et se veut être une sorte de Tamagotchi en AR. En pratique, vous allez devoir vous occuper d'une adorable petite bestiole en répondant à ses besoins pour la faire grandir.

On commence par choisir entre 3 œufs, ce qui fait ne manque pas de rappeler une autre licence.

Une fois le premier « Dot » sorti de son œuf, il va falloir le nommer puis s'en occuper en réalité augmentée. Contrairement à certains jeux Niantic, il n'est pas possible de passer l'AR à la trappe pour se concentrer sur d'autres éléments du gameplay ou jouer dans le bus. C'est un choix justifié par le fait que la réalité augmentée apporte un vrai côté immersif et est un des principaux atouts de Peridot. Cela pourra cependant rapidement gonfler les joueurs à cause de l'aspect peu pratique de la technologie (autonomie, chauffe du téléphone…).

Si l’AR obligatoire ne vous a pas découragé, il ne reste plus qu'à vous occuper de votre Dot à travers différentes activités : caresses, jeux, séances nourriture… La bestiole peut interagir avec l'univers qui l'entoure et différents éléments du quotidien. Elle pourra par exemple creuser dans le sable ou renifler des fleurs pendant une promenade. Des objectifs sont présents, permettant d'accumuler les points d'expérience pour faire grandir son Dot. Les besoins sont plutôt sommaires (manger et s'amuser), et votre créature ne pourra pas mourrir en cas d'inattention. Il n'y a rien de très compliqué, et on reste plus pour découvrir les animations mignonnes de sa petite bestiole que pour le gameplay.

Une fois arrivé à l'âge adulte, le jeu prend une nouvelle tournure et met l'accent sur la reproduction. L'idée est de trouver d'autres joueurs afin de croiser ses Dot pour obtenir une seconde créature. Chacune d'entre elles dispose d'aspects uniques et d'une fiche de statistiques, ce qui promet d'occuper les collectionneurs qui chercheront à avoir une couleur de fourrure ou un attribut particulier. Un mode photo est intégré, tout comme quelques fonctionnalités sociales pour discuter avec les autres joueurs.

Free-to-play oblige, une boutique est présente pour acheter différentes babioles avec de l'argent bien réel. Et c'est là que le bât blesse : selon The Verge et TechCrunch (qui ont pu jouer plusieurs jours), il est vite nécessaire de mettre la main à la poche pour avoir un nouveau Dot. Les « nids » à usage unique sont facturés 6 € unité sur la boutique française, ce qui devrait laisser sur le carreau plus d'un joueur. Le cycle pour passer du stade de nourrisson à adulte est visiblement assez rapide, ce qui fait que l'on tourne vite en rond avec sa première créature.

Certaines actions en AR fonctionnent bien, mais d'autres sont assez bugguées.

Si Peridot est amusant les 10 premières minutes, j'ai peur que le titre ne se renouvelle pas assez pour pousser les joueurs à revenir. Il n'y a pas tant de choses à faire que ça une fois l'application lancée, et je pense que je vais rapidement oublier de lancer le jeu. L'aspect AR est assez contraignant et fait que l'on ne peut pas vraiment jouer quand on en a envie. Reste à voir comment Niantic va faire évoluer son projet, et si les développeurs ont prévu des nouveautés incitant les joueurs à se connecter régulièrement. Peridot est disponible sur iPhone et iPad, et nécessite iOS 14.


avatar TrollMan06 | 

Flop

avatar hexley | 

😶

avatar iPop | 

C’est vraiment pas nouveau, on en trouve déjà à la pelle avec des dragons, toute sorte de petites bêtes.

avatar oomu | 

@iPop

voir avec un chat tête à claque

avatar oomu | 

"Free-to-play oblige"

HAAAAAAAAA!

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