Pour les collectionneurs, la Pebble Time à seulement 69,90 €

Stéphane Moussie |

La Pebble Time est en vente flash sur Amazon à 69,90 € au lieu de 99,99 € jusqu'à 19 heures. Elle valait même 199 $ à son lancement en 2015. Mais attention, cette montre connectée a beau être sympathique, nous ne conseillons pas son achat à tout le monde.

À la suite de l’acquisition de Pebble par Fitbit en décembre dernier, des fonctionnalités pourraient disparaître. Pebble travaille à réduire le lien avec les services dans le nuage afin d’éviter les interruptions, mais on ne sait pas encore quelles fonctionnalités seront préservées.

Pour cette raison, la Pebble Time est plutôt réservée aujourd’hui aux collectionneurs ou aux fans de la marque qui savent à quoi s’attendre. Cette montre a un écran couleur, une autonomie de plusieurs jours, un écosystème assez riche et elle est étanche.

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Holo : une application de réalité augmentée qui fait de l'œil

Mickaël Bazoge |

Et si la réalité augmentée tant vantée par Tim Cook ressemblait à celle développée par 8i ? Cette start-up a mis au point une application baptisée Holo qui intègre dans l’environnement de l’utilisateur des objets et des personnages pré-programmés. La démonstration date de l’an dernier, mais la vidéo reste impressionnante :

Les « hologrammes » de Holo ne sont malheureusement disponibles que pour un smartphone bien particulier, le Phab Pro 2 de Lenovo, qui fonctionne avec la technologie Tango de Google. Avec l’aide des capteurs de cet appareil, l’application cartographie l’environnement immédiat entourant le smartphone, ce qui lui permet de placer des personnages aux mouvements pré-enregistrés.

Holo sert principalement de démonstration pour la technologie de 8i. L’entreprise a levé de nouveaux fonds (27 millions de dollars) pour poursuivre sa route et continuer à produire des animations. Tout cela coûte cher : non seulement il faut un studio à fond vert, mais aussi 41 caméras et un gros travail de post-prod. Mais le résultat en vaut la peine et surtout, c’est un point de départ intéressant pour les constructeurs et les studios.

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Le bureau du Mac en réalité virtuelle avec VR Desktop

Mickaël Bazoge |

La réalité virtuelle se vit chichement sur nos plateformes. On trouve bien des casques pour iPhone, mais les applications offrant une bonne expérience VR sur iOS sont encore un peu limitées en termes d'interactivité (lire : Test de trois casques VR : une technologie très virtuelle sur iOS). Quant au Mac, pas la peine d'y brancher un de ces casques haut de gamme : aucun n'est compatible, ce que Palmer Luckey, le fondateur d'Oculus, avait regretté en rejetant la faute sur Apple et ses choix technologiques.

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Est-ce à dire que les utilisateurs de Mac seront privés à tout jamais des joies de la réalité virtuelle ? Bien sûr que non. D'une part, SteamVR est censé être en développement sur macOS. Et puis des initiatives issues de développeurs tiers donnent un peu d'espoir. C'est le cas de Cindori, qui a mis au point VR Desktop, une application permettant d'expérimenter le bureau du Mac en réalité virtuelle !

Les réglages de l'application — Cliquer pour agrandir

Le logiciel crée jusqu'à deux bureaux virtuels (en plus du bureau standard), qui entoureront la vision de l'utilisateur. On peut travailler sur ses applications habituelles afin de « maximiser sa productivité », ce qui semble plutôt enthousiaste comme message : on imagine mal travailler plusieurs heures d'affilée avec un casque sur la tête.

En revanche, pour tout ce qui est consommation de contenus (vidéo en particulier) et pour les jeux vidéo, on devrait y trouver son compte effectivement. Le logiciel, qui coûte 20 $, fonctionne avec les Mac équipés d'une carte graphique dédiée (sous macOS 10.11 au mieux), et pour le moment avec le casque Oculus Rift DK2. Le support du Vive (HTC) est prévu pour cette année, celui de l'Oculus Rift CV1 est aussi dans les tuyaux.

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Prise en main de Snowy, un client Spotify pour Apple Watch

Florian Innocente |

Snowy va tenter de combler l'absence sur l'Apple Watch d'un compagnon pour Spotify. Le service de musique ignore en effet totalement watchOS (au même titre d'ailleurs que tvOS) et ne propose aucune assistance techniques aux développeurs tentés de proposer quelque chose de leur cru.

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Cette app est réalisée par Andrew Chang, un étudiant. Elle est encore en bêta et la date de sa sortie n'est pas arrêtée (c'était prévu début février). Initialement baptisée "Spotty" elle s'appelle maintenant Snowy, Spotify ayant pris ombrage de ce choix il y a quelques jours.

Snowy permet principalement deux choses : télécommander la lecture de sa musique Spotify sur son iPhone depuis son Apple Watch ou se passer du téléphone et jouer les morceaux stockés en local sur sa montre grâce au mode "offline". Snowy propose en sus une option Workout pour prendre en compte votre activité physique pendant que vous l'utilisez, par exemple en courant. Dans ce cas de figure, on peut activer deux gestes — rotation ou mouvement vertical du poignet — pour changer de mode de lecture ou passer au morceau suivant.

L'interface comprend 4 écrans que l'on balaye latéralement : les playlists et albums synchronisés sur la montre, l'écran de contrôle de lecture, les titres de la liste ou de l'album en lecture et l'écran des statistiques d'activité. Sans oublier la complication de rigueur avec le titre du morceau joué.

Sur l'iPhone, une app fait l'interface avec Spotify avec lequel il faut avoir souscrit un abonnement payant Premium. Snowy affiche alors les listes que vous avez créées, celles auxquelles vous êtes abonné et les albums sauvegardés. Chacun a un bouton pour lancer une synchronisation de ses morceaux vers la montre.

Autant le dire tout de suite, le transfert est (très) long. Même en choisissant la plus basse des trois qualités possibles (96 Kbps) le transfert peut prendre une bonne demi-heure au moins pour une trentaine de titres (l'indication de progression pour chaque morceau avance à raison de 1% par seconde environ). Et il vaut mieux garder l'app iPhone ouverte pour ne pas interrompre le processus. Mieux vaut donc préparer bien à l'avance sa sélection de morceaux que l'on veut emmener avec soi. Cela rend compliqué aussi l'utilisation avec les listes personnalisées proposées par Spotify dont le contenu change toutes les semaines.

Même si vous souhaitez utiliser le compagnon comme une simple télécommande de l'app Spotify sur l'iPhone, il faut en passer par cette étape de synchronisation. Car vous n'avez pas accès, sur la montre, à l'intégralité de vos listes et albums enregistrés.

D'après le développeur, il suffit toutefois de lire une liste une seule fois depuis l'app Snowy sur l'iPhone pour qu'elle apparaissent sur la montre et sans que les titres soient physiquement transférés. Ca a effectivement marché pour une de nos listes, mais pas pour une autre.

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Autre point à souligner, lorsqu'on pilote la lecture depuis sa montre, l'app de Spotify ne reflète pas cette action puisque c'est Snowy qui gère son contenu. Cela veut dire que si vous écoutez un morceau qui vous plait (issu d'une de ces playlists personnalisées de Spotify) et que vous voulez le ranger dans une autre playlist à vous, c'est impossible depuis Snowy (les commandes pour le faire n'y sont pas) et dans l'app de Spotify il faudra aller chercher le morceau à la main puisqu'il n'est pas affiché comme étant en lecture.

Ceci étant, si l'on part du principe que Snowy sert avant tout à emmener quelques playlists pour une activité sportive, ces points ne seront pas très gênants.

Snowy souffre ici ou là de lenteurs dont on ne sait si elle sont le fait de watchOS ou de l'app (nous l'avons essayé sur un modèle de première génération) et il ne faut certainement pas espérer que le transfert en Bluetooth aille plus vite, le développeur ne pourra pas faire de miracles. Il y a encore quelques bugs aussi à corriger, comme des blocages. Espérons juste que Spotify ne se mettra pas en travers de la sortie de ce petit logiciel.

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De deux à trois semaines d'attente pour les BeatsX

Mickaël Bazoge |

Comme pour tous les produits lancés par Apple ces derniers mois, il ne fallait pas traîner si l’on voulait s’équiper de la paire d’intras BeatsX. Lancés vendredi, ces écouteurs équipés de la puce W1 — la même que dans les AirPods — sont désormais livrés sous deux à trois semaines et ce, quel qu’en soit le coloris (il y avait un peu des stock de blanc et noir en fin de semaine).

Dans les boutiques d’Apple elles-même, les stocks seront de retour le 7 mars. Du côté des AirPods, l’attente est encore plus longue puisqu’il faut patienter 6 semaines, un délai qui n’a pas évolué depuis très longtemps. Pour ce produit en revanche, il est parfois possible d’aller se fournir directement en boutiques au gré des arrivages.

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La réalité mixée de Magic Leap se porte dans le dos

Mickaël Bazoge |

La réalité "mixée" de Magic Leap fait pratiquement partie des légendes urbaines de la Silicon Valley. Cette start-up, généreusement financée par Google, Alibaba et d'autres investisseurs aux poches bien pleines, n'a jamais dévoilé le fruit de ses travaux — si ce n'est au travers de vidéos de démonstration impressionnantes… mais parfois retouchées (lire : La réalité mixée de Magic Leap est encore très virtuelle). En attendant, on n'a jamais vu le dispositif en lui-même, du moins jusqu'à aujourd'hui.

Business Insider révèle en effet la première photo d'un prototype fonctionnel qui prouve que la réalité augmentée performante comme on l'imagine dans les films de science-fiction reste encore de la science-fiction :

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Le Magic Leap se compose donc d'un casque qui entoure la tête, relié à un sac à dos qui contient toute l'informatique ; quant à la batterie, l'utilisateur ci-dessus la tient dans sa main gauche. Qui voudra réellement porter ça ? Ce proto est décrit comme le « PEQ », le « product equivalent » censé représenter le design cible de l'appareil final. Ce modèle, présenté début janvier, va néanmoins connaitre des améliorations : l'électronique ne devrait finalement pas se retrouver dans un sac à dos, mais dans une ceinture.

C'est le prototype « ceinture » qui sera présenté la semaine prochaine au conseil d'administration. Et il ne s'agit toujours pas du modèle destiné au grand public évidemment. Au vu de l'appareil aujourd'hui, il y a encore beaucoup de travail à faire pour la miniaturisation.

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Tim Cook : « la réalité augmentée sera aussi importante que le smartphone »

Florian Innocente |

Tim Cook a développé une passion pour la Réalité augmentée, qui va au-delà de la simple curiosité. Sur d'autres sujets technologiques il pourra opposer un silence proverbial dans les interviews, mais sur l'AR il est assez ouvert, même s'il se garde de trop en dire quant au rôle exact qu'Apple pourrait y jouer et de quelle manière. Tout au plus dit-il que la Pomme peut aider à porter ce mouvement en proposant des plateformes performantes pour les développeurs.

Interviewé par The Independant lors de son déplacement au Royaume-Uni cette fin de semaine, Tim Cook est revenu sur ce sujet et sans resservir l'exemple du succès de Pokémon Go.

En quoi la Réalité augmentée est-elle excitante, lui demande le journaliste :

Je suis emballé par la réalité augmentée parce que, contrairement à la Réalité Virtuelle qui vous isole du monde, la réalité augmentée permet aux individus de rester présents dans l'environnement qui les entoure, tout en permettant d'améliorer ce qui se passe sur le moment.

La plupart des gens n'ont pas envie de s'isoler du monde extérieur pendant de longues périodes et ce n'est pas quelque chose que l'on peut faire aujourd'hui parce que ça va vite vous rendre malade.

Avec la Réalité augmentée, c'est possible. Vous ne serez pas complètement absorbé à l'intérieur de quelque chose, ça fera partie de votre environnement, de vos échanges. Il y a comme une résonance.

Pour Tim Cook, ce domaine, où tout reste à inventer (les usages) et à perfectionner (les outils), est du même calibre que celui des smartphones qui sont aujourd'hui dans toutes les poches à travers la planète. Dans une précédente interview, il parlait d'un usage qui deviendrait aussi commun que celui de prendre ses repas :

Je vois cela comme une grande idée, au même titre que le smartphone. Le smartphone se destine à tout le monde, on ne se dit pas que l'iPhone vise un certain marché démographique, national ou vertical: il est fait pour tout le monde. Je pense qu'il en va de même pour la réalité augmentée, c'est quelque chose d'énorme. Ça m'emballe au vu des choses qui pourraient être faites avec pour améliorer la vie de beaucoup de gens. Et que cela soit divertissant.

Pour moi, la réalité augmentée c'est comme les processeurs dans mon iPhone, ce n'est pas un produit en soi, c'est une technologie de base. Mais il faut encore y réfléchir et faire des progrès avant que cela puisse devenir une technologie pour monsieur tout-le-monde. Je pense vraiment qu'il pourrait y avoir plein de choses qui aideraient les gens dans leur vie quotidienne, des choses concrètes, c'est pour ça que le sujet m'intéresse énormément.

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