Le segment des écouteurs vraiment sans fil popularisé par les AirPods a tout balayé sur son passage. Il est si important dans le marché actuel que tous les constructeurs doivent avoir au moins une paire d’écouteurs à leur catalogue, même Grado. Le constructeur historique de casques qui n’a découvert le Bluetooth qu’en 2018 a présenté ses premiers écouteurs sans fil, les GT220.

Le design légendaire des casques Grado ne transparaît évidemment pas sur ces petits écouteurs intra-auriculaires. En revanche, le constructeur promet d’avoir maintenu sa signature sonore qui est tout aussi légendaire. Les basses promettent d’être bien présentes sans envahir le spectre audio, les mediums seront neutres sans colorations excessives et les aigus seront naturels et sans stridences, décrit l’entreprise new-yorkaise qui met en avant son expertise depuis près de dix ans dans ce domaine. Grado commercialise en effet une gamme d’écouteurs depuis 2009 et c’est un haut-parleur conçu en interne qui est à nouveau exploité dans les GT220.

Pour le reste, ce sont des écouteurs sans fil très conventionnels, avec une autonomie affichée de six heures et un boîtier de charge qui pourra les remplir cinq fois. Le boîtier lui-même sera rechargé en USB-C ou par induction, Grado a choisi les solutions les plus modernes sur ce point. En revanche, pas d’isolation active comme sur les AirPods Pro, il faudra espérer que le design intra-auriculaire suffira à bien isoler les sons. Pour compléter la fiche technique, ces écouteurs seront Bluetooth 5.0 et deux pavés tactiles permettent de contrôler la musique, les appels et le volume.

Grado a ouvert les précommandes des GT220 sur son site officiel, pour une sortie prévue dès le 15 octobre. Le prix est résolument premium : 259 $ (220 €) aux États-Unis. Pour l’heure, on ne peut pas les commander en Europe.

S'il y a une industrie qui a embrassé à pleine bouche les merveilles de la connectivité, c'est celle des jouets coquins pour adultes. On ne compte plus le nombre de vibromasseurs promettant le contrôle du plaisir à distance, un vrai déclic pour réveiller la libido en couple. Mais qui dit connectivité, implique aussi failles de sécurité. Les chercheurs en sécurité de Pen Test Partners préviennent les amateurs du Cellmate Chastity Cage d'une sérieuse vulnérabilité Bluetooth assez handicapante : un membre mal intentionné de la confrérie des malandrins serait, à distance et sans piper mot, en mesure de bloquer l'appareil.

C'est d'autant plus embêtant quand on connait la nature de l'appareil : il s'agit en effet d'une… cage à pénis, pour le dire tout simplement, mais connectée. Un objet prisé dans les milieux SM, comme on peut l'imaginer (ça y est, vous avez l'image en tête ?). Cette faille de sécurité, version moderne des malheurs de la vertu en quelque sorte, verrouille le loquet qui maintient l'appareil bien en place.

Et malheureusement pour le porteur, le constructeur chinois Qiui n'a pas pensé à un déverrouillage manuel, avec une bête clé par exemple : pour retrouver sa liberté, le porteur ou son/sa partenaire doit absolument déverrouiller l'engin via l'application mobile. Il ne reste plus alors que la force brute. Deux solutions ont été imaginées par les chercheurs, qui dressent les poils sur la tête et ailleurs.

Il faudra ainsi soit faire sauter le circuit imprimé qui contrôle le moteur de la serrure avec deux piles de 3 volts 😳, soit couper l'anneau en acier de la cage avec une meuleuse 😨 ou un coupe-boulons 😵. Sachant que cet étrier est évidemment solidement installé autour d'une partie extrêmement sensible du corps humain, mieux vaut ne pas se louper.

Qiui, prévenu en juin de la faille de sécurité, a fait en sorte de mettre à jour l'API fautive, mais uniquement pour les nouveaux clients. Ce qui signifie que les clients actuels peuvent toujours se faire coincer le…, enfin la…, enfin vous voyez quoi. Pour ceux là, un correctif a été promis pour le mois d'août, mais rien n'est venu.

On ignore si la vulnérabilité a déjà été exploitée, mais plusieurs utilisateurs se sont plaints que l'app était bugguée et qu'elle pouvait bloquer la cage. Un d'entre eux explique qu'après un mois d'utilisation sans problème, l'engin s'est coincé sans raison, mais par chance il s'est déverrouillé. « Il m'a laissé une méchante cicatrice qui a pris près d'un mois pour disparaitre », décrit-il. Avis aux amateurs, passez votre chemin et contentez-vous d'une cage traditionnelle avec une bonne vieille clé physique impossible à pirater !

Depuis quelques jours, Amazon était en manque d'AirPods Pro, au point de mettre en avant des offres d'occasion et de laisser Rue du Commerce le doubler avec un bon prix de 204 €.

Les stocks sont à nouveau au vert et les AirPods Pro reviennent directement à 209 €, le meilleur tarif pratiqué par Amazon. En face, son concurrent les a fait remonter à 214 €.

Apple a fait le grand ménage dans ses boutiques en ligne et en dur : les produits audio de Bose, de Sonos et de Logitech (Ultimate Ears) ont fui les rayons, a constaté Bloomberg. Dans les Apple Store physiques, la Pomme aurait demandé ces derniers jours aux employés de retirer les références de ces marques. Cette disparition ravive les rumeurs autour du futur casque AirPods Studio et le rafraichissement du HomePod, qui pourrait s'incarner dans une version mini de l'enceinte connectée.

Ultimate Ears a confirmé au site qu'Apple ne vendrait plus aucune enceinte tierce à compter du mois de septembre. Apple explique procéder à des changements réguliers au sein des gammes de produits qui sont vendus dans ses magasins, en fonction de la demande (et des projets du constructeur). Si on recherche des écouteurs, un casque ou une enceinte, les Apple Store ne proposeront plus que des AirPods, les produits Beats, le HomePod ou le Pill+ de Beats.

Ce ne serait pas la première fois qu'Apple prépare le terrain de la sorte. En 2014, les bracelets fitness de Fitbit avaient eux aussi déserté les linéaires pour la future Apple Watch. Les produits audio de B&W ont disparu il y a quelques années en prévision du HomePod, et les appareils B&O ne sont plus disponibles depuis quelques mois. Apple pourrait profiter du prochain keynote qui, en toute logique, sera dévolu d'abord à l'iPhone 12, pour présenter ses nouveautés audio.

Plus de trois semaines après la sortie de la version finale d'Android 11, il est tout de même assez révélateur que l'on ne se rende compte qu'aujourd'hui de l'incompatibilité de Daydream avec l'OS. C'est par le biais d'un anonyme message de service que Google confirme l'arrêt du support de sa plateforme de réalité virtuelle.

L'application Daydream VR, qui faisait office de portail pour explorer la toute petite galaxie de la plateforme, n'est plus prise en charge par le moteur de recherche, et elle pourrait ne plus fonctionner correctement sur les terminaux Android 11. Quelques unes des applications et « expériences » tierces devraient être proposées sous forme d'applications autonomes sur le Play Store afin qu'elles puissent être utilisées par les derniers possesseurs du casque de VR.

Ce n'est pas une surprise : Daydream, lancé en 2016, n'est jamais parvenu à intéresser qui que ce soit. Il s'agissait d'un casque dont l'écran était un smartphone Android. Cela n'a pas duré bien longtemps, puisque le Pixel 4 sorti l'an dernier n'était plus compatible. En 2017, Google tentait de redonner un nouveau souffle avec un design de référence pour un casque autonome, sans succès.

Mais arrêtez de nous bassiner avec vos consoles next-gen ! Qui a vraiment besoin d'une Xbox Series X, d'une PS5 ou d'un Game & Watch de Nintendo quand il suffit d'une Apple Watch (qui peut coûter plus cher qu'une console…) et de Retro Twist ! Pour la modique somme de 2,29 €, cette application comprend six jeux inspirés de grands classiques comme Pang, Snake, Breakout, Space Invaders ou encore Out Run.

Circle Invaders et Moon Snake

C'est ce dernier qui est particulièrement impressionnant à jouer. Le volant du véhicule n'est autre que la couronne digitale, on s'y fait en 5 secondes, c'est très intuitif ! Attention, contrairement aux autres, ce jeu nécessite une Series 4 au minimum.

Les autres jeux sont amusants eux aussi, ils utilisent également la couronne pour jouer. Mais Retro Racer est vraiment épatant. Les jeux de la compilation sont également jouables sur iPhone, mais tout de suite c'est moins intéressant que sur l'Apple Watch.

Accrochez vos ceintures ! C’est la dernière ligne droite pour Mario Kart Live : Home Circuit, ce jeu en réalité augmentée prometteur que Nintendo avait annoncé début septembre et qui sortira du garage le 16 octobre prochain. Pour une centaine d’euros, vous pourrez donc piloter avec votre Switch un vrai petit kart dans votre salon (mieux vaut avoir beaucoup de place et pas trop de chats…) et tenter de dépasser les concurrents et les obstacles virtuels sur fond de décor réel.

Dans une vidéo de présentation mise en ligne aujourd’hui, Nintendo nous en apprend plus sur le fonctionnement du jeu, et notamment sur sa mise en place. Son fonctionnement est assez astucieux : il suffit dans un premier temps de placer les quatre portiques inclus et de tracer le circuit que l’on souhaite en pilotant le kart une première fois (ce qui pourrait permettre de tracer des circuits adaptés à de plus petits espaces, même s’il n’y aura pas de miracles à ce niveau).

Une fois le circuit créé, il n’y a plus qu’à mettre la gomme… et franchir les portiques dans l’ordre (c’est mieux). Détail amusant : si vous obtenez un bonus de vitesse, le vrai kart accélère lui aussi, et il peut au contraire ralentir si vous sortez de la piste ou qu’un adversaire vous envoie une carapace rouge bien placée.

Les quatre modes de difficulté affectent eux aussi la vitesse du kart téléguidé. Entre 50 cc (le mode le plus facile) et 200 cc, on peut donc espérer qu’il y aura un joli bond en rapidité en appuyant sur le champignon 🍄 (mais pas trop non plus, il ne faudrait pas aller droit dans le mur).

Le fonctionnement en réalité augmentée n'empêchera pas la présence de différentes courses, chacune avec des éléments de décor et des obstacles qui leur seront propres. Par exemple, une course sous-marine appliquera un filtre aquatique au décor réel, tandis qu’un circuit dans une maison hantée sera peuplé de fantômes qui tenteront de vous faire quitter la piste. Au total, il y aura 24 courses « Grand Prix » ainsi qu’un mode miroir qui inversera le décor de votre maison (on imagine que ce sera aussi déboussolant que dans les Mario Kart existants).

Mario Kart étant Mario Kart, des costumes et des véhicules supplémentaires pourront bien sûr être débloqués au fil du jeu. Les conducteurs débutants pourront quant à eux choisir d’activer la fonction de pilotage intelligent, qui remettra le kart dans le droit chemin en cas de virage mal négocié (au risque de s’attirer le mépris éternel des vrais pilotes).

Mario Kart Live : Home Circuit supportera jusqu’à quatre joueurs (quatre consoles Switch et quatre karts en mode local, donc) et sera commercialisé dans deux versions différentes : une avec Mario (et un kart rouge), l’autre avec Luigi (et un kart vert). Chaque boîte contiendra heureusement tous les accessoires nécessaires et un câble de recharge USB pour le kart.