Une puce S4 à 64 bits pour l’Apple Watch Series 4 ?

Mickaël Bazoge |

L’Apple Watch Series 4 ne devrait pas se contenter d’un écran plus grand et d’une définition supérieure à celle de l’iPhone originel. La future montre qu’Apple pourrait dévoiler ce mercredi embarquerait également dans le wagon du 64 bits, à l’instar de tous les autres appareils d’Apple selon 9to5Mac.

Concept EverythingApplePro.

Les puce S1P et S3, qui battent sous le capot des Apple Watch Series 1 et 3, sont toujours en 32 bits. Le prochain système-sur-puce de la Series 4 — logiquement, la S4 — en afficherait le double. watchOS, tout comme les applications tierces, devraient donc profiter d’un gain de performances bienvenu : même si les choses se sont améliorées au fil du temps, il faut toujours une seconde ou deux pour lancer des apps.

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La marque Ikepod de retour, sans Marc Newson mais avec des prix abordables

Mickaël Bazoge |

Il y a deux ans, une poignée de passionnés reprenaient la marque Ikepod, tombée dans les limbes en 2012 au sommet de sa gloire. Basée à Mauborget, dans la « watch valley » suisse, la société veut revenir sur les poignets des amateurs de belles montres à travers une campagne Kickstarter… et à des prix plus abordables qu’auparavant (en 2012, une Ikepod était facturée 10 000 €…) : les modèles qui seront proposés au financement participatif coûteront moins cher que les prix « retail » qui s'étalonneront de 475 à 590 €.

La nouvelle collection Chronopod.

Malgré cette grille de tarifs plus abordables, le nouvel Ikepod ne veut rien lâcher ni sur la qualité ni sur le design qui ont fait la réputation de la marque. Les deux collections qui seront mises en vente ont ainsi été conçues et dessinées en Suisse ; les montres seront ensuite manufacturées à Hong Kong, comme c’est le cas pour bon nombre de fabricants.

La collection Duopod.

Les repreneurs de Ikepod ont voulu « rationaliser » l’ingénierie de leurs montres, ce qui permet de les vendre à des prix accessibles. Pas question donc de retrouver des modèles en platine ou en céramique, comme cela avait été le cas entre 2008 et 2012, au moment où Ikepod nourrissait l’ambition de devenir une marque d’horlogerie de luxe (les châssis des nouvelles collections sont en acier 316L).

Les Chronopod.

Pour son grand retour, Ikepod va donc proposer deux nouvelles collections. Chronopod reprend le flambeau de l’Hemipode, avec un diamètre de 44 mm (qui en parait 41 au poignet) ; le cadran comprend trois compteurs date. La montre intègre un mouvement quartz japonais.

Les Duopod.

La collection Duopod se présente comme le successeur de l’Horizon avec un boîtier de 42 mm (mais 39 mm en ressenti) et un mouvement quartz Myota. Pas de chichis avec ce modèle, dans la tradition du « less is more ». Les cadrans des deux collections ont été dessinés par Emmanuel Gueit.

La campagne Kickstarter débutera ce mercredi à 16h ; elle durera 30 jours. Les montres, produites sur commande, seront livrées en mars 2019.

Si Ikepod vous évoque quelque chose, c’est que la marque a travaillé très longtemps avec Marc Newson, dès 1996 (Ikepod a été fondé deux ans plus tôt). Le célèbre designer, embauché en 2014 par Jony Ive, a notamment imaginé des bracelets de type milanais (pour la Solaris) et avec une fermeture à clou (pour la Megapode) — des designs « repris » depuis pour l’Apple Watch. Il n’est pas impliqué dans la relance de la marque.

Les nouvelles montres seront livrées avec un bracelet (silicone ou cuir) à boucle ardillon. Ce dernier pourra s'adapter aux montres vintage.

Edit — Précision sur les prix et le bracelet.

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Plus puissant et plus économe : Qualcomm lance son nouveau processeur pour montres Wear OS

Mickaël Bazoge |

Les constructeurs de montres Wear OS ont un souci : le fournisseur principal de puces, Qualcomm, a laissé végéter ce marché pendant trop longtemps. Le système-sur-puce Snapdragon 2100, lancé en février 2016, a fait son temps et il était grand temps de lancer un successeur. C’est chose faite, comme promis, avec le Snapdragon Wear 3100.

La nouvelle puce se veut plus rapide grâce à la présence de quatre cœurs (au lieu d’un seul sur le 2100), et surtout plus économe avec l’intégration d’un coprocesseur faible consommation. Le boulot de cette toute petite puce joliment baptisée QCC1110 est de gérer les tâches de base (affichage de l’heure et mesures fitness, entre autres).

De base, le Wear 3100 devrait être capable de tenir d’une journée et demie à deux journées et demi en fonctionnement « régulier » (soit de 4 à 12 heures de plus qu’avec la puce 2100). Un mode « Traditional Watch » prend ensuite le relais avec un fonctionnement basique (affichage de l’heure et de la date) pendant une semaine. Il sera même possible de pousser jusqu’à 30 jours en se contentant d’un affichage vraiment limité à pas grand chose.

Qualcomm propose donc plusieurs modes d’affichage, toujours dans l’optique d’économiser la batterie, mais aussi pour s’adapter aux besoins de l’utilisateur. On trouve ainsi un mode « Dedicated Sports Experiences » qui pourra fonctionner pendant 15 heures avec le GPS et le cardiofréquencemètre.

Cette frugalité se retrouve à tous les étages de la puce, Qualcomm promettant une consommation réduite de 49% pour l’usage du GPS, de 34% pour la lecture de MP3, de 13% pour les requêtes vocales en Bluetooth ou Wi-Fi. Globalement, la consommation de la Wear 3100 peut aller jusqu’à 67% de moins que sa prédécesseure.

Le nouveau SoC sait également prendre en charge deux écrans (ce qui n’est pas sans rappeler la TicWatch Pro), la 4G, des antennes NFC plus petites fournies par NXP.

Image @sharatibken

La puce sera au cœur de plusieurs montres qui sortiront dans les prochaines semaines. Le groupe Fossil, Louis Vuitton et Montblanc sont parmi les premiers horlogers à grimper dans le train, avec pour ce dernier la Summit 2 dévoilé pendant la présentation de la puce (la montre sera disponible en octobre).

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Apple Watch : un bug dans l'installation des apps

Mickaël Bazoge |

Apple a prévenu plusieurs développeurs qu’il y avait un problème empêchant leurs applications de s’installer sur l’Apple Watch de leurs utilisateurs. Il s’agit d’un bug « temporaire » au niveau de la signature des binaires des applications, qui bloque effectivement leur installation sur la montre connectée.

Le constructeur assure toutefois qu’une mise à jour est en cours d’application du côté de ses serveurs : les développeurs n’ont donc rien à faire, si ce n’est prendre leur mal en patience et espérer que le bug ne soit rapidement plus qu’un mauvais souvenir.

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Apple Watch : les stocks de Series 1 et 3 se vident avant l'arrivée des Series 4

Stéphane Moussie |

À trois jours de la présentation supposée des Apple Watch Series 4, les stocks des modèles actuels commencent à s’épuiser. Sur l’Apple Store américain plusieurs Apple Watch Series 1 et 3 sont désormais indisponibles.

La boutique de Nike bien vide en Apple Watch.

L’Apple Store français les a toujours en stock pour le moment, mais la boutique de Nike n’a plus qu’un type de Nike+ sur son étal (Series 2 38 mm argent/volt à 307 € au lieu de 419 €). Bref, si vous voulez acheter une Apple Watch, attendez au moins jeudi, le lendemain du keynote.

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Les nouvelles lunettes Spectacles prennent le soleil

Mickaël Bazoge |

Même si personne ou presque n’en porte sur le nez, Snap ne s’en laisse pas compter et poursuit vaille que vaille son aventure sur le marché des lunettes connectées. En avril, l’éditeur de Snapchat lançait la deuxième génération des Spectacles, dont la fonction principale est de pouvoir prendre des photos et filmer de courtes séquences à partager.

Snap a annoncé cette semaine deux variantes équipées de verres polarisés. Idéales pour les mois ensoleillés… Dommage que Nico et Veronica, les petits noms de ces nouvelles lunettes, ne sortent qu’à la rentrée ! Les deux paires offrent les mêmes fonctionnalités : résistance à l’eau, capture de photos et de vidéos en HD, 4 Go de stockage (150 vidéos ou 3 000 photos), une batterie bonne pour enregistrer 70 vidéos.

Après, c’est vrai qu’il faut vouloir porter ces binocles, mais au moins on a le choix de la forme et ces lunettes ne ressemblent pas à des accessoires de clown. Tout cela a un prix : 230 €, soit 55 € de plus que le modèle Original.

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Test de la TicWatch Pro : deux écrans pour davantage d’autonomie

Mickaël Bazoge |

On peut quasiment compter sur les doigts d’une seule main les nouvelles montres Wear OS sorties depuis le début de l’année. Alors quand on en tient une, et qui se révèle en plus originale, impossible de la lâcher ! La TicWatch Pro sort en effet du lot, et elle a l’avantage de ne pas coûter un bras. Mais est-ce un bon produit pour autant ?

Sur le papier, Mobvoi a tout compris. Avec la TicWatch Pro, le constructeur promet un appareil complet, offrant jusqu’à 30 jours d’autonomie — un record pour une montre connectée avec un écran tactile — à un prix très abordable (250 €). Une montre connectée qui coche toutes les cases de la liste des exigences des utilisateurs, en somme ! La réalité est toutefois un peu différente.

Faites de la place

Malgré un nom un petit peu ridicule, la TicWatch Pro en impose. Au poignet, pour commencer : pour quelqu’un (moi) qui a l’habitude de porter une Apple Watch depuis trois ans, la montre de Mobvoi a toutes les allures d’un énorme hublot prenant beaucoup de place !

La TicWatch Pro a un diamètre de 45 mm, ce qui correspond effectivement à une grande taille dans le petit monde de l’horlogerie (on entend souvent dire qu’au-delà de 46 mm, c’est vraiment trop grand). En comparaison d’une Apple Watch 42 mm, la différence est notable.

La montre de Mobvoi n’est ni pour les petits poignets ni pour les yeux fragiles. C’est indéniablement un produit pour les mecs, les vrais, ceux avec une barbe option tatouage. Le design n’est pas vilain, notez bien : c’est brut et industriel, sans fioritures ni chichis. La lunette en fibre de carbone repose sur une base nylon, sur laquelle on trouve deux boutons métalliques.

À l’arrière prennent place les quatre contacts de recharge et le cardiofréquencemètre intégrés dans un châssis en métal. Le boîtier est certifié IP68, il est protégé contre la poussière et l’eau. Sur le plan des finitions, la TicWatch Pro en offre plus que bien d’autres montres connectées provenant de constructeurs plus connus. Le bracelet fourni mêle habilement silicone (qui repose sur la peau) et cuir italien à l’extérieur pour le côté show off. Le système de pompes permet de remplacer facilement le bracelet.

Malgré ses dimensions généreuses (12,6 mm d’épaisseur, contre 11,4 mm pour l’Apple Watch), la montre demeure relativement légère et agréable au poignet. À l’intérieur, Mobvoi n’a pas fait les choses à moitié puisqu’on y retrouve les caractéristiques classiques des montres Wear OS les plus courantes : puce Snapdragon Wear 2100, 4 Go de stockage, 512 Mo de RAM, un GPS, une puce NFC, le Bluetooth 4.2 et le Wi-Fi b/g/n (uniquement 2,4 GHz, comme l’Apple Watch).

Sur le plan du design comme sur celui de la technique, Mobvoi n’a donc pas à rougir de la comparaison avec les autres constructeurs de montres connectées. Le créateur de la TicWatch Pro se paie même le luxe d’aller encore plus loin que la concurrence avec une innovation inédite sur ce segment : deux écrans !

Deux écrans sinon rien

Évidemment, la TicWatch Pro ne présente qu’un seul écran (rond) à l’utilisateur. Mais celui-ci est double couche : par dessus l’écran AMOLED de 1,39 pouce (400 x 400) se tient un deuxième écran LCD à matrice passive (FSTN). Un second écran monochrome dont une des principales caractéristiques est de se montrer très économe.

Les deux écrans de la TicWatch Pro.

La TicWatch Pro embarque une batterie d’une capacité de bonne taille (415 mAh), mais le processeur de Qualcomm accusant son âge (une nouvelle génération est dans les tuyaux), on n’obtiendra que deux journées d’autonomie en n’utilisant que l’écran AMOLED (j’ai tenu 21h30 en tout). Guère plus finalement qu’avec l’Apple Watch Series 3.

L’affichage sur l’écran FSTN.

Pour remplir sa promesse d’une autonomie pouvant filer jusqu’à 30 jours, la TicWatch Pro met son deuxième écran FSTN à contribution. Par défaut, c’est lui qui prend la main lorsqu’on ne se sert pas de la montre ; son cadran est relativement simple, il affiche l’heure (ouf), la date, le nombre de pas, le rythme cardiaque et le niveau de batterie. À terme, Mobvoi promet plus de fonctions, mais on a déjà là constamment sous les yeux les informations de base.

En utilisation « mixte », le constructeur annonce jusqu’à 5 jours d’autonomie. Dans les faits, j’ai rarement dépassé les trois jours pleins, ce qui est clairement une déception par rapport à la promesse initiale. Cela reste toutefois meilleur que bien des montres connectées du marché.

La recharge de la montre s’opère via un socle magnétique.

La bonne idée de Mobvoi est de proposer l’activation du mode « Essentiel » (uniquement l’écran FSTN) lorsque la batterie bat de l’aile. On peut alors prolonger la durée de vie de la montre de deux ou trois jours supplémentaires, ce qui sera bien pratique en cas de week-end prolongé loin d’une prise électrique… Les 30 jours d’autonomie seront atteints en utilisation uniquement « essentielle ». On se privera alors des fonctions de Wear OS.

Autonome et indépendante

La TicWatch Pro fonctionne donc sous Wear OS, anciennement Android Wear, le système d’exploitation de Google destiné aux montres connectées. Ceux qui viennent de watchOS auront au début un peu de mal à y retrouver leurs petits tellement l’interface semble mal fichue et peu ergonomique. Cela va changer avec la prochaine version de l’OS, attendue sous peu.

Chaque cadran a ses propres réglages, pour y intégrer des complications par exemple.

Mais en attendant, il faut faire avec l’existant et ce n’est pas forcément simple. Il importe déjà de comprendre comment fonctionne le bazar : à l’instar de certains constructeurs de smartphones Android, Mobvoi a intégré des préférences et des contrôles qui s’ajoutent à ceux de Wear OS. On se retrouve donc à devoir jongler avec deux jeux de réglages…

La navigation dans les notifications est à mon goût inutilement compliquée, mais il faut reconnaitre que l’interface de watchOS n’est pas forcément l’évidence même. En plus de son écran tactile, la TicWatch Pro possède deux boutons physiques : le premier sert à basculer entre le cadran et Wear OS, le second peut être personnalisé (par défaut, il lance l'app Fitness).

Contrairement à watchOS qui a toujours du mal à couper le cordon, Wear OS est un système presque totalement indépendant du smartphone compagnon. On peut ainsi accéder à un réseau Wi-Fi en saisissant le mot de passe directement depuis la montre ; une possibilité qui attendra watchOS 5 pour l’Apple Watch.

Coup d’œil dans le Play Store, accessible directement depuis la montre.

Wear OS permet aussi de naviguer dans le catalogue d’apps depuis la montre, et de les télécharger. L’écran n’est pas immense, mais avoir ainsi accès à la sélection du Play Store de la sorte évite les allers et retours entre la montre et le smartphone (on ne peut d’ailleurs pas récupérer d’apps Wear OS depuis l’application iOS).

Par ailleurs, Wear OS se veut plus ouvert que son concurrent direct : le choix de cadrans est pléthorique, certains se montrant plus sobres et personnalisables que d’autres.

Les fonctions sportives ne sont bien sûr pas oubliées, notamment grâce à Google Fit qui a été récemment revu avec ses deux anneaux à remplir au fil de la journée (pour les minutes actives et le cardio). On trouve aussi plusieurs équivalents de l’app Exercice, alors il faudra choisir son camp même si les données finissent par tomber dans le même pot commun Fit.

Dans le cadre d’une utilisation « sportive », la TicWatch Pro n’est pas spécialement pratique en raison de son encombrement un peu embarrassant. Pour le reste, et comme pour la vaste majorité de la concurrence, la montre relève le nombre de pas, les calories brûlées, le rythme cardiaque. Le tout de manière transparente comme il convient.

Globalement, toute la gestion de la TicWatch Pro se déroule donc à même la montre, l’iPhone ayant la portion congrue dans ce domaine. On a tout de même la possibilité de télécharger deux applications : Mobvoi et Wear OS. Elles font parfois doublon en termes de fonctions, comme au niveau de la collecte des données sportives par exemple.

Les apps Wear OS et Mobvoi.

L’app Mobvoi se distingue malgré tout par la fonction de création de routines domotiques, alors que Wear OS sait régler des préférences pour l’assistant Google, les notifications (choix des apps), ou encore les rendez-vous (sélection de l’agenda de prédilection). Bref, il importe de fouiller un peu partout pour trouver chaussure à son pied.

Pour conclure

La TicWatch Pro est indéniablement une des meilleures montres connectées Wear OS de l’année… car c’est aussi une des rares qui soient sorties ! Mobvoi ne s’est toutefois pas contenté de lancer une « simple » smartwatch : non seulement le produit est complet, mais encore il tente de contourner les limitations de son processeur vieillissant avec ce second écran.

Cette innovation est originale et elle permet effectivement de préserver (un peu) de batterie. Ce n’est toutefois pas fou-fou, et en fonctionnement mixte la TicWatch Pro ne fait pas tellement mieux que l’Apple Watch. Toutefois, si on n’a pas toujours besoin des fonctions connectées de Wear OS, alors l’affichage basique du second écran permettra de tenir quelques jours de plus, voire au-delà.

La TicWatch Pro a aussi pour elle son prix tout serré : sur le marché Wear OS, il est difficile de trouver mieux et plus complet pour les 250 € demandés. Après, on pourra toujours reprocher le design « paquebot » de la montre et la confusion inhérente à la plateforme de Google.

De plus, le timing n’est pas spécialement bon alors que Qualcomm va lancer sa nouvelle puce pour montres connectées, qui va permettre aux constructeurs de développer des produits plus petits et plus autonomes.

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