AR/VR : la FCC autorise l’utilisation du Wi-Fi 6E VLP

Anthony Nelzin-Santos |

Comme prévu, la FCC vient tout juste d’autoriser les connexions VLP sur les portions U-NII-5 (5,925 à 6,425 GHz) et U-NII-7 (6,525 à 6,865 GHz) de la bande des 6 GHz. Autrement dit : le gendarme américain des télécommunications débloque enfin le Wi-Fi 6E à très basse consommation, qui se prête particulièrement aux communications à l’intérieur de l’habitacle d’une voiture et de la cabine d’un avion, au partage d’une connexion 5G depuis un téléphone, ou encore (et peut-être surtout) à la liaison entre un casque VR/XR/AR et ses périphériques.

Image Apple.

Le Wi-Fi 6E VLP était codifié peu ou prou dans le monde entier, sauf aux États-Unis. Depuis quatre ans, Apple, Google, Meta, Broadcom ou encore Qualcomm militaient pour une règlementation rapide d’une spécification particulièrement intéressante pour les nouveaux usages de l’informatique. La FCC a beaucoup souffert de sa désorganisation systématique sous Donald Trump, puis des tactiques d’obstruction parlementaire qui ont retardé la nomination de ses commissaires, mais retrouve du poil de la bête depuis quelques mois.

La commission « a établi des règles autorisant les dispositifs qui fonctionnent à très faible puissance (VLP) sur de courtes distances et qui offrent des vitesses de connexion très élevées. » Avec un canal de 160 MHz, une connexion VLP pourrait atteindre 2 Gbit/s avec une latence inférieure à la milliseconde, au prix d’une portée réduite à trois mètres. L’informatique vestimentaire et les casques AR/VR devraient particulièrement profiter de cette spécification. Apple semble particulièrement s’y intéresser pour le Vision Pro, et le sigle « VLP » apparait dans la documentation des AirPods Pro.

AirPods Pro 2 : Apple activera-t-elle le Wi-Fi 6E VLP à très faible puissance ?

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Test du Meta Quest 3 : en quête de sens

Félix Cattafesta |

Alors qu'Apple prépare le lancement de son premier casque de réalité mixte à 3 500 $, Meta continue de chercher à séduire le grand public. L'entreprise a remis le couvert avec le Meta Quest 3, un nouveau casque VR qui est aussi présenté comme un casque de réalité mixte, Mark Zuckerberg essayant de surfer sur l’effet d’annonce du Vision Pro.

Meta est rempli d'espoir au sujet du Quest 3 puisque son prédécesseur est le seul casque qui a touché plus qu'une niche de passionnés. Écoulé à environ 20 millions d'exemplaires dans le monde, l'appareil réussi à se faire connaitre du grand public grâce à son tarif abordable de 350 € au lancement. Commercialisé pour sa part à partir de 550 €, le nouveau Quest 3 promet sur le papier un grand bond en avant technologique. Vaut-il le coup ? Que nous dit-il sur le futur Vision Pro ? Voyons cela ensemble.

Design

La première chose qui surprend en recevant un Quest 3 est le nouveau format de la boîte, beaucoup plus compacte. Le Quest 2 arrivait dans un carton allongé pas vraiment pratique à trimballer ou à ranger sur une étagère, là où ce nouveau modèle est livré dans une petite boîte que l'on peut glisser dans un sac à dos. À l'intérieur, on y trouve le casque, ses deux manettes ainsi qu'un câble USB-C, un bloc de charge et un feuillet de mise en route.

Le casque lui-même a pris un peu de poids. On compte 520 grammes sur la balance, contre 503 grammes pour le Quest 2. Meta assure avoir mieux réparti le poids de l'appareil, ce qui le rend plus confortable. L'autre différence notable vient de l'apparition de trois pilules à l'avant : deux d'entre elles comprennent des caméras tandis que celle du milieu héberge un capteur de profondeur. Celles-ci ont le mérite de faire gagner un peu de personnalité au casque, que l'on discernera facilement du reste de la gamme.

Les contrôleurs ont eux aussi changé de style, mettant au placard l'anneau de suivi dans l'espace que l'on trouvait depuis les premiers modèles d'Oculus Rift. Ils devraient ainsi être moins fragiles, l'anneau étant généralement la première partie à lâcher en cas d'accident. Ils gardent la même disposition de boutons, mais sont désormais plus légers. Pas de batterie au programme, ils fonctionnent toujours à l'aide de piles AA.

Le Quest 3 garde les mêmes fondations. Il est toujours constitué d'un plastique blanc qui est solide, mais loin d'être premium. Quelques boutons sont répartis ici et là. On trouve un bouton d'alimentation, deux pour le volume et une nouvelle molette permettant d'ajuster l'espacement des lentilles, ce qu'il fallait faire sur les précédents modèles en enlevant le casque. Cette méthode est bien plus pratique puisqu'on règle l'écart en voyant le résultat en direct. Le casque se recharge en USB-C et conserve son port jack 3,5 mm.

Le Quest 3 se fixe toujours sur la tête à l'aide d'un système de sangles élastiques, qui me semble mieux tenir qu'avant. Mon Quest 2 a tendance à se détendre au fur et à mesure de la partie, si bien qu'il finit par glisser le long de mon visage après quelques minutes. La nouvelle conception du Quest 3 lui permet de tenir un peu plus confortablement, même si ce n'est pas encore idéal étant donné que l'appareil a toujours tendance à glisser au bout d'un certain temps. Le mieux reste de se tourner vers la sangle « Élite » facturée 80 € qui promet une meilleure ergonomie. Je regrette également le coloris blanc assez salissant et qui risque de jaunir.

Le Meta Quest 2 à côté du Quest 3. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le nouveau n'est pas plus léger.

Le Quest 3 est proposé en version 128 Go à 549,99 € ou 512 Go à 699 €. Sachant que même les gros jeux dépassent rarement les 3 Go, la deuxième option ne devrait intéresser que les passionnés. Meta propose une touche de fun cette année avec deux coloris pour sa sangle standard (orange et bleu). Au catalogue également une nouvelle station de charge sans fil incluant des batteries rechargeables pour les manettes.

Prise en main

La configuration du casque se fait assez simplement et passe en partie par l'application Meta Quest. L'entreprise a revu son système de comptes l'année dernière et n'oblige plus à avoir un compte Facebook pour utiliser le casque. C'est clairement un bon point pour les nouveaux arrivants : on crée un compte, on entre le mot de passe du réseau Wi-Fi et il ne reste plus qu'à attendre qu'une petite mise à jour se fasse avant de pouvoir commencer à jouer.

La démarche est un peu plus compliquée pour les gens ayant eu un casque par le passé. Les comptes Oculus ont laissé place aux comptes Facebook, devenant par la suite des comptes Meta. C'est confus, et les différents panneaux d'explication n'aident pas vraiment à y voir plus clair.

Qualcomm prend des RISC avec Google, pour des montres connectées

Pierre Dandumont |

Qualcomm et Google viennent d'annoncer un mouvement intéressant pour ceux qui s'intéressent aux processeurs et aux jeux d'instructions : une puce compatible RISC-V plutôt qu'ARM, pour les appareils mobiles et plus spécifiquement les montres sous WearOS, le processeur faisant partie de la gamme « Snapdragon Wear ».

Si vous ne connaissez pas RISC-V, il s'agit d'un jeu d'instructions — l'ensemble des commandes possibles pour un processeur — open source, moderne et efficace. Il est assez récent, mais il entre en confrontation directe avec les puces qui emploient le jeu d'instructions ARM, comme celle d'Apple ou la majorité de celles qui animent les appareils Android (l'OS gère encore le x86, mais ce choix reste assez rare). Avant de continuer, nous vous conseillons d'aller lire notre série sur les puces RISC-V, qui expliquent pourquoi ce jeu d'instructions est important.

La révolution RISC-V : tout ce qu

La révolution RISC-V : tout ce qu'il faut savoir sur ce jeu d'instructions prometteur

Maintenant, il y a un point intéressant à analyser : la cible. Le monde des « wearables », c'est-à-dire les périphériques portables comme les montres connectées, est un peu particulier. Si nous prenons le système sur puce qui anime la dernière Pixel Watch, il contient quatre cœurs Cortex A53, un CPU basse consommation plutôt ancien. Et dans la puce en question, il est gravé en 4 nm, pour tenter de réduire au maximum sa consommation. Dans la gamme d'Arm, il s'agit d'une vieille puce — elle date de 2012 — qui a déjà été remplacée par le Cortex A55 puis — plus récemment — par le Cortex A510. Et c'est donc l'adversaire parfait pour les premières puces RISC-V : un vieux composant, lent et daté. Car c'est tout le problème des CPU RISC-V actuels : ils consomment très peu, certes, mais offrent des performances faibles.

Une montre est un produit bien adapté à un système sur puce RISC-V

Ce passage à RISC-V pour ce type de gamme est d'ailleurs dans un sens un aveu d'échec pour ARM : le simple fait de voir une puce de 2012 dans ce domaine montre que la gamme basse consommation d'ARM a un problème1. C'est d'ailleurs à peu près généralisé : AMD et Intel, par exemple, n'ont jamais réussi à proposer des cœurs basse consommation vraiment convaincant, entre le Jaguar d'AMD qui a plombé les performances des PlayStation 4 et Xbox One, et les Atom qu'Intel n'a pas réussi à imposer dans les smartphones et a été recyclé comme cœur annexe. C'est peut-être d'ailleurs un des vrais points forts d'Apple, souvent sous-estimé : les cœurs basse consommation des puces A et M sont bien plus performants que ceux de la concurrence.

Et ce point est probablement lié à une chose : Apple avait besoin d'une montre réactive. La différence entre l'Apple Watch S3 (équipée de cœurs Cortex A7, le prédécesseur du Cortex A53) et l'Apple Watch S4 (qui récupère les cœurs basse consommation des puces d'iPhone) est d'ailleurs édifiante sur ce point.

C'est ici que ça devient intéressant, en réalité : comme l'offre d'Arm n'est pas totalement adaptée aux usages, Qualcomm a fait un choix pragmatique. Au lieu de développer un CPU compatible avec le jeu d'instructions ARM pour cet usage (ce que la société est capable de faire), c'est un CPU compatible RISC-V qui va être proposé, sans que l'on sache si c'est une version maison ou un cœur disponible sur le marché. Les raisons sont probablement financières, mais ça ne change rien au résultat : RISC-V pourrait attaquer la concurrence par le bas, avec une montée en performances dans le temps, spécialement si Arm (la société) resserre la vis sur les licences.


  1. Il faut nuancer un point : la gamme basse consommation est globalement efficace dans un smartphone pour effectuer les tâches secondaires. Mais pour une montre connectée ou un appareil où ce type de CPU est le maître d'œuvre, c'est une autre histoire.  ↩︎

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Prise en main du nouveau bracelet à maillons magnétique pour Apple Watch

Florian Innocente |

Le bracelet d'Apple à maillons magnétique avec la nouvelle finition en tissage fin (FineWoven en V.O.) est disponible. L'occasion de le passer autour du poignet.

Il remplace le précédent modèle qui était rigoureusement identique dans le principe — un chemin d'aimants qui maintient les deux parties enroulées l'une sur l'autre — mais celui-ci était fabriqué en cuir. Pour la nouvelle version, Apple a repris le procédé et les matériaux des nouvelles coques lancées avec les iPhone 15.

Le bracelet sur une Series 5.

Le toucher est tout aussi doux et une fois enroulé autour du poignet, le bracelet se fait largement oublier. À la manière de deux autres modèles, les Boucle unique tressée, le milanais ou le Boucle unique. Et comme le bracelet Boucle sport, on a une certaine liberté pour ajuster le serrage. Ce dernier a peut-être un avantage sur son confort, sans aimants à l'intérieur, il est logiquement plus souple.

Il faut souligner à ce propos que les aimants sont particulièrement forts, ça tient bien et ça ne se desserre pas tout seul. La première version de ce bracelet n'a pas évité les copies et leurs fabricants jouaient parfois sur cette variable avec des aimants bien moins puissants.

Ce nouveau modèle qui remplace le cuir est toujours vendu 99 €. Il existe en trois coloris à forte connotation automnale : taupe, chêne vert et bleu pacifique. La couleur de base caractéristique du cuir, en marron clair comme foncé, n'est plus là, c'est dommage.

La principale question est la manière dont ce tissage fin va résister aux aléas du quotidien. Ça pourrait être la sueur, mais on se voit mal aller faire du sport avec ce style de bracelet. Il s'agira plutôt des frottements répétés ou bien encore de petites rayures.

Le cuir peut se patiner d'une jolie manière, il ne faudrait pas que ce FineWoven — qu'Apple vend un peu cher à notre goût — s'élime trop facilement ou qu'il se pare trop vite de traces d'usure brillantes disgracieuses. À voir avec le temps.

Aperçu des coques FineWoven pour iPhone 15 et iPhone 15 Pro

Aperçu des coques FineWoven pour iPhone 15 et iPhone 15 Pro

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Bose : le nouveau QuietComfort Ultra est en vente 🆕

Nicolas Furno |

Mise à jour le 18 octobre : la dernière gamme de casques et d'écouteurs de Bose est désormais en vente, en particulier le nouveau QuietComfort Ultra, arrivé en dernier.

Amazon et la Fnac le proposent tous les deux à 499,99 € avec une livraison cette fin de semaine au mieux, la suivante sinon. Nous testerons ce casque en temps voulu, mais on peut déjà se faire une idée de ses prestations.

Headphone 700 et QuietComfort Ultra. Crédit : The Verge.

The Verge souligne l'excellence de sa réduction active du bruit, de son confort jugé au-dessus de la concurrence et note des améliorations sur la qualité audio des appels ainsi que dans le mode de transparence. Les performances de l'audio spatial semblent plus aléatoires et ce mode tire notablement sur la batterie (18h au lieu de 24h). Quant au rendu audio, il est jugé identique, sinon légèrement amélioré, à celui du Headphone 700 dont les composants ont été réutilisés.


Article du 15 septembre

Bose a présenté non pas un, mais trois nouveaux produits d’un coup, comme la rumeur l’avait bien anticipé le mois dernier. Ces produits remplacent trois modèles existants de la gamme actuelle, avec une montée en gamme et des prix qui grimpent encore. En contrepartie, Bose mise lourd après Apple sur l’audio spatial, pardon, le « Bose Immersive Audio », du moins sur le haut de sa gamme. C’est une technologie propriétaire qui propose des fonctions proches de celle d’Apple, y compris le suivi de la tête en option?

Casque Bose QuietComfort Ultra à gauche, Écouteurs Bose QuietComfort Ultra à droite.

On commence par le haut de la gamme, avec le nouveau casque Bose QuietComfort Ultra et son prix qui atteint de nouveaux sommets pour le constructeur : 499,95 €. C’est cent euros de plus que le casque Headphone 700 que ce modèle remplace et pour ce tarif, vous aurez droit justement à l’audio spatial et un design qui s’approche davantage des casques QuietComfort précédents du constructeur, mais avec une touche des 700, ou plutôt l’absence de touche. Des gestes tactiles sont en effet de la partie pour contrôler le volume et la lecture, mais ils sont enfin pliables, corrigeant un gros défaut des 700. Un étui de transport rigide est d’ailleurs fourni.

Outre l’audio spatial maison, ce casque est compatible avec la technologie CustomTune qui promet d’optimiser le son en fonction de la forme de vos oreilles. Les deux travaillent de pair pour fournir une qualité audio que Bose présente comme exceptionnelle, on n’en attendait pas moins. L’isolation active est aussi censée être encore améliorée sur cette génération, tout comme les appels audio qui doivent parfaitement distinguer votre voix dans le brouhaha. Un mode transparence, nommé « Aware » est aussi de la partie pour au contraire mieux entendre ce qui vous entoure.

Sur la liste de caractéristiques techniques, relevons l’autonomie annoncée jusqu’à 24 heures, c’est quatre de plus que l’ancien modèle, mais c’est sans audio spatial. Si vous activez cette fonction, l’autonomie tombe à 18 heures. Le casque Bose QuietComfort Ultra se recharge en USB-C et il garde une prise mini-jack pour l’utiliser sans Bluetooth (norme 5.3). Le produit est en précommandes à 500 €, les livraisons sont prévues à partir du 17 octobre. Deux coloris sont proposés, noir ou blanc.

Toujours dans les casques, le Bose QuietComfort remplace le QuietComfort 45, mais avec une augmentation tarifaire là encore : 399,95 €, soit 50 € de plus que son prédécesseur. Pour justifier le prix, il y a… la couleur verte, en plus du blanc et du noir. Pour le reste, les nouveautés sont bien pauvres, puisque l’on retrouve le même design, la même autonomie de 24 heures et aucune nouvelle fonction liée à l’audio spatial, on reste sur de la stéréo avec la même isolation active.

Il y a tout de même une nouveauté, côté logiciel : on pourra désormais ajuster l’intensité de l’isolation active. L’ancienne version se contentait de l’activer ou de la désactiver, le casque Bose QuietComfort tout court proposera plusieurs niveaux différents. Est-ce que ça justifie la hausse de prix, sachant qu’on trouve le QuietComfort 45 à moins de 250 € désormais ? À moins de vraiment aimer le vert… Ce nouveau modèle est prévu à partir du 26 septembre.

Terminons le tour des nouveautés par les Écouteurs Bose QuietComfort Ultra, qui remplacent les QuietComfort Earbuds II pourtant sortis l’an dernier. Pour une fois, Bose n’a pas touché au prix et on reste sur un tarif recommandé de 349,95 €. Le constructeur n’évoque pas d’amélioration du côté de l’isolation sonore ou du son, mais l’audio spatial maison est bien de la partie et la qualité des appels audio devrait aussi être améliorée, là encore grâce à des microphones capables de mieux distinguer votre voix.

Dans le détail, le design évolue à la marge avec une finition métallique, mais toujours deux coloris, blanc ou noir. Ces écouteurs reçoivent la certification Snapdragon Sound pour améliorer la qualité de l’audio transmis sur Android, en prenant en charge le codec Qualcomm aptX Adaptive. De ce côté aussi, Bose annonce la compatibilité avec Google Fast Pair. L’autonomie reste à six heures sans l’audio spatial, mais quatre heures seulement avec. Les Écouteurs Bose QuietComfort Ultra sont prévus pour courant octobre eux aussi.

Mise à jour le 15/09/2023 09:23 : l’article indiquait à tort que le prix des écouteurs avaient augmenté, ce n’est pas le cas.

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L’écran de certaines Apple Watch peut scintiller, c’est un bug logiciel

Nicolas Furno |

Un bug dans watchOS 10 peut conduire l’écran de certaines Apple Watch à scintiller anormalement. C’est Apple en personne qui le signale, dans une fiche interne destinée aux réparateurs agréés que MacRumors a pu consulter. Ce mémo n’indique pas quels modèles peuvent être concernés, mais d’après les retours, cela semble surtout toucher les dernières générations, que ce soit les Series 9 ou l’Ultra 2. Je n’ai pas noté le problème sur mon exemplaire, mais si c’est votre cas, sachez que c’est un bug logiciel qui sera corrigé par une future mise à jour.

Photo WatchGeneration.

C’est le sens du mémo d’ailleurs, Apple demande aux réparateurs de ne pas accepter les montres concernées pour une réparation. Une mise à jour apportera un correctif et en attendant, le constructeur suggère aux clients gênés par le défaut de désactiver l’écran toujours allumé. D’après la fiche, le scintillement ne devrait alors plus apparaître et il sera bien sûr possible de réactiver la fonction après installation de la mise à jour correctrice.

On ne sait pas si la version 10.1 de watchOS, actuellement en bêta, contiendra le correctif, s’il viendra avant sa sortie ou s’il faudra au contraire attendre au-delà. Le même mémo d’Apple prévient d’un deuxième bug visuel, cette fois qui provoque un affichage de certaines complications en rose. On pouvait se douter que ce n’était pas un défaut matériel, mais on a la confirmation que l’entreprise est au courant et a prévu une correction.

Ces complications ne devraient pas être roses, c’est un bug de watchOS 10 qui sera corrigé ultérieurement (image MacRumors).

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Apple ouvre des labs supplémentaires pour son Vision Pro, à New York et Sydney

Nicolas Furno |

Apple a manifestement entendu l’une des plaintes soulevées par les développeurs potentiellement intéressés par le Vision Pro. L’entreprise a en effet annoncé l’ouverture de nouveaux labs dans deux villes supplémentaires, à New York City aux États-Unis et à Sydney en Australie. Ces sessions qui permettent de tester le casque de réalité augmentée avec des prototypes d’apps se rapprochent ainsi des développeurs présents sur la côte est nord-américaine et en Océanie.

Image Apple.

New York et Sydney rejoignent ainsi Cupertino en Californie, Londres, Munich, Shanghai, Singapour et Tokyo qui étaient les lieux précédemment choisis par Apple pour héberger ces labs. Ne proposer qu’un seul emplacement sur la côte Ouest des États-Unis a toujours semblé un choix étrange et de nombreux développeurs s’en plaignaient et refusaient de traverser un continent entier pour ces sessions. Cela a peut-être joué dans le manque d’intérêt pour ces labs, si l’on en croit les bruits de couloir, même si la Pomme avait tenu à les contredire officiellement par la suite.

Les développeurs ne se précipiteraient pas sur les labs d’Apple dédiés au Vision Pro

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Apple : les développeurs sont emballés par les ateliers Vision Pro

Apple : les développeurs sont emballés par les ateliers Vision Pro

Succès ou pas, Apple cherche manifestement à se rapprocher des développeurs encore potentiellement intéressés par son casque. Si c’est votre cas, vous pouvez demander à y participer à cette adresse, sachant qu’une capture d’écran du simulateur de visionOS sera nécessaire pour montrer sur quoi vous travaillez.

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