Huawei mise toujours et encore sur les montres connectées. Le constructeur a présenté durant le MWC ses nouveaux smartphones P10 et P10 Plus, et il n'a pas oublié de lever le voile non plus sur une nouvelle gamme de smartwatchs. En l'occurrence, il s'agit des Watch 2 et Watch 2 Classic, des montres à écran circulaire de 1,2 pouce, sous Android Wear 2.0.
Le point commun entre ces deux collections, c'est l'épaisseur des produits. Les boîtiers mesurent en effet 12,6 mm, c'est deux millimètres de plus que la première génération. Mais en échange, on bénéficie de la présence des mêmes composants : un GPS, un cardiofréquencemètre, la NFC (pour Android Pay). La Watch 2 tout court comprend en plus la prise en charge de la connexion LTE si on le souhaite (un modèle Wi-Fi seulement est aussi disponible). Les boîtiers sont certifiés IP68 (résistance à l'eau).
L'autonomie promise est de deux jours grâce à une batterie d'une capacité de 420 mAh ; un mode « économie d'énergie » qui se contente d'afficher l'heure et de compter les pas assurera 25 jours d'autonomie. Les bracelets sont interchangeables pour les deux modèles. La collection Classic bénéficie de bracelets spécifiques dit « hybrides », avec du cuir au dessus et du plastique en dessous pour être élégant en toutes circonstances, y compris quand on fait du sport.
Les Watch 2 et Watch 2 Classic n'ont pas de date de disponibilité ni de prix pour le moment.
Il est absolument nécessaire qu'Apple lance des AirPods "jet black". Les modèles colorés proposés depuis quelques jours par ColorWare sont absolument superbes (lire : Enfin des AirPods de toutes les couleurs !). Le veinard youtubeur Jonathan Morrison a reçu une paire d'écouteurs sans fil et leur boîtier de recharge en version noir de jais, une option proposée par les spécialistes de la coloration. Les AirPods sont magnifiques !
ColorWare ne se contente pas d'un coup de pinceau sur les AirPods. Le niveau de finition est très élevé, comme on peut s'y attendre d'un produit vendu 339 $ (299 $ pour les écouteurs seuls, des prix qui ont augmenté de 10 $ par rapport à leur lancement !).
Toutes les fonctions sont bien sûr au rendez-vous, les capteurs de mouvement et de luminosité n'ont pas souffert dans l'opération de coloration. Pour le fun, Morrison a aussi plongé les AirPods noir de jais dans un bocal d'eau pendant quelques minutes : ils ont fonctionné ensuite comme si de rien n'était.
Les AirPods colorés sont désormais livrés sous 10 à 12 semaines par ColorWare, un délai qui a doublé par rapport au lancement du service.
Seiko va produire une nouvelle série limitée de la Chariot, une montre au look minimaliste qui n'a rien de connecté, et pour cause : c'est une montre qui se contente de donner l'heure. Cet objet a pourtant une histoire : c'est la montre que portait Steve Jobs sur la fameuse photo de Norman Seeff, où l'on voit le fondateur d'Apple assis en tailleur, en appui sur un Macintosh.
La montre que possédait Steve Jobs s'est vendue aux enchères en février 2016 au prix de 42 500 $. Le reste de la production ayant été écoulé depuis belle lurette, Seiko a donc décidé de relancer une série dans la taille originale (33 mm) et dans une version plus grande (37,5 mm). Il n'y aura que 1 982 unités produites avec un cadran blanc, plus 300 avec un cadran noir.
Le prix de cette jolie petite montre aux formes zen sera de 20 000 yens, l'équivalent de 170 €… auxquels il faudra ajouter le prix du billet puisqu'elle ne sera disponible qu'au Japon (la version noire sera commercialisée exclusivement dans le réseau Nano Universe) à partir du 10 mars.
Quitte à ne ressembler à rien avec un casque VR sur la tête, autant y aller à fond les ballons en ajoutant à la panoplie cet Hardlight VR Suit ! Cette combinaison, qui a un faux air de gilet pare-balles, contient 16 « zones haptiques » qui réagissent aux événements d’un jeu pratiqué en réalité virtuelle. Le tout est enrobé par la promesse d’une plus grande immersion : coup de feu, explosion, et même gouttes d’eau, l’utilisateur est censé tout ressentir virtuellement (voilà qui ouvre des perspectives fascinantes pour d’autres activités plus… intimes, disons).
La combinaison, qui recouvre le torse et les bras, se veut « confortable, résistante à la sueur et légère ». Elle peut s’adapter à un maximum de morphologies et est compatible avec le Vive et l’Oculus Rift. Un système de tracking pour mieux repérer le corps dans l’espace est intégré. L’objectif est d’améliorer la localisation des bras et donc, la précision.
Ce type d’accessoire nécessite un travail supplémentaire pour les développeurs. Un SDK est ainsi fourni et une dizaine de jeux ont été conçus pour tirer parti de cet équipement. Il faut maintenant espérer que ce genre de produits connaissent le succès, car il n’y a qu’ainsi que du contenu compatible sera développé. En tout cas, les utilisateurs de Kickstarter semblent intéressés puisque l’objectif des 80 000 $ est proche, malgré un prix qui débute à 499 $.
La ZeTime que présentera la jeune entreprise suisse MyKronoz lors du MWC utilise un écran LCD tactile percé en son centre pour fixer des aiguilles classiques.
Ainsi, lorsque l'écran est éteint on a ces aiguilles sur fond noir pour voir l'heure et lorsqu'il est allumé, on profite de l'affichage des notifications d'un iPhone (app iOS) ou modèle Android. La montre sait par ailleurs mesurer la fréquence cardiaque, compter les pas ou encore analyser le sommeil.
Son écran rond a une définition de 240x240, le boitier de 44 mm est en acier inoxydable et deux bracelets en cuir et silicone sont prévus. La recharge de la batterie de 200 mAh se fait par contact. L'autonomie de la partie mécanique sera de 30 jours. Cette ZeTime sera étanche jusqu'à 3 mètres. Son prix devrait tourner autour des 190 €.
Cette idée de mélanger l'électronique au mécanique a ses supporters, nous avons testé ces dernier jour le modèle de Withings/Nokia et TAG Heuer sortira le 14 mars un modèle Android Wear qui saura utiliser deux cadrans.
Si vous cherchez des AirPods et désespérez du délai de 6 semaines qui ne baisse toujours pas, sachez que plusieurs Apple Store ont des stocks aujourd'hui. Ils vont et ils viennent sans prévenir et surtout ils ne durent jamais très longtemps.
Cette fois les boutiques achalandées sont celles de :
Le sans fil, c’est le futur, selon Apple qui s’attache à le démontrer avec de nouveaux écouteurs et casque Bluetooth. Annoncée en même temps que l’iPhone 7, la nouvelle gamme est enfin disponible au complet depuis l’arrivée des BeatsX au milieu du mois.
Les AirPods, BeatsX, Powerbeats3 et Beats Solo3 partagent un point commun, la puce W1 conçue par Apple. Mais en dehors de cela, ce sont des produits bien différents. Lesquels choisir ? On vous guide.
Pourquoi choisir des écouteurs W1 ?
La première question qui se pose, c’est pourquoi choisir des écouteurs W1. Si vous avez déjà pesté à cause d’un jumelage Bluetooth qui ne s’opère pas, vous avez la réponse.
Cette petite puce sans fil mise au point par la Pomme s’attache à simplifier considérablement la connexion des écouteurs aux sources audio, en l’occurrence un iPhone, un iPad, une Apple Watch ou un Mac (qui doivent être sous iOS 10, macOS Sierra et watchOS 3).
Ouvrez le boîtier des AirPods ou appuyez sur le bouton d’allumage des Beats, et vous verrez un panneau apparaître sur votre iPhone vous invitant à les connecter en un tapotement. Pas la peine de vous rendre dans les réglages du Bluetooth, c’est aussi simple que ça.
Et ça ne s’arrête pas là. Le jumelage est automatiquement « propagé » sur tous les appareils Apple connectés au même compte iCloud. Ainsi, il n’est pas nécessaire de le répéter manuellement sur chaque terminal. L’autonomie restante des écouteurs apparaît par ailleurs à plusieurs endroits dans iOS, dont le widget Batteries.
Si vous possédez un smartphone Android, vous ne bénéficierez pas de ces perfectionnements, mais vous pourrez connecter les écouteurs d’Apple et Beats de manière traditionnelle.
La puce W1 joue aussi un rôle dans la gestion de l’énergie. Elle permet aux écouteurs et au Solo3 d’avoir une meilleure autonomie que la plupart de ses concurrents.
AirPods, 100 % sans fil
Les AirPods sont les produits les plus radicaux de la gamme. Vraiment sans fil et très légers, ils se font presque oublier quand on les porte pour devenir une extension de l’iPhone dans les oreilles. Cet affranchissement de tout câble en font des produits épatants, qui préfigurent sans doute la plupart des écouteurs à venir.
Les AirPods apportent la musique au creux de l’oreille sans presque qu’on s’en aperçoive, tout comme ils font de Siri un compagnon auditif omniprésent. Un Siri qui est d’ailleurs indispensable pour contrôler la lecture, faute de télécommande, et qui a un besoin d’une connexion internet, pas toujours omniprésente, elle, pour fonctionner.
Autre concession des AirPods : comme les EarPods, ils ont été dessinés pour tenir dans le maximum d’oreilles, mais ils ne tiennent pas dans toutes. De plus, si leur qualité sonore est satisfaisante pour des écouteurs « bouton », elle est sensiblement inférieure à celle des autres candidats.
Mais les AirPods sont un peu plus que des écouteurs musicaux. Retirez-en juste un, et hop, vous disposez d’une oreille Bluetooth très discrète — en tout cas plus que les produits spécialisés. Vous avez perdu l’AirPod que vous avez retiré ? Vous pouvez le retrouver grâce à la fonction dédiée d’iOS 10.3.
Ne tiennent pas forcément bien dans toutes les oreilles
Contrôles uniquement via Siri : sans accès réseau, pas de contrôles
BeatsX, les pragmatiques
Les BeatsX sont les anti-AirPods : tous les défauts de ces derniers, ils les comblent. Les AirPods ne tiennent pas bien dans vos oreilles ? Avec leur conception intra-auriculaire, leur quatre paires d’embouts différents et leur câble tour de cou, les BeatsX ne risquent pas de se faire la malle. Vous ne pouvez pas ou ne vous ne voulez pas utiliser Siri pour contrôler la lecture ? Les BeatsX ont une télécommande. Vous entendez autant votre voisin de métro que votre musique ? Les BeatsX isolent bien des bruits extérieurs.
Bref, vous l'aurez compris, si les points faibles des AirPods cités ci-dessus sont rédhibitoires pour vous, considérez les BeatsX. Mais ceux-ci ne sont pas parfaits non plus. À cause de leur câble, qui de plus est assez long, ils se font clairement moins oublier. Il leur manque aussi les petites fonctionnalités sympathiques que sont la mise en pause automatique et la localisation à proximité. Et puis tout le monde ne supporte pas les intras qu’il faut enfoncer dans le conduit auditif. Mais si vous attachez beaucoup d’importance à la qualité sonore (ce qui ne serait pas surprenant pour des écouteurs), les BeatsX reprennent la main.
Les Powerbeats3 sont moins nouveaux que les AirPods ou les BeatsX. Comme leur nom l’indique, il s’agit d’une troisième version. La principale différence avec les Powerbeats2 que nous avions testé en 2015 est l’ajout de la puce W1 qui double l’autonomie pour la faire passer à 12 heures.
Les Powerbeats3 sont en quelque sorte la version pour sportifs des BeatsX. Ce sont des intras résistant à l’eau et avec un tour d’oreille intégré qui assure une bonne tenue en toutes circonstances. En contrepartie, ils ne se mettent pas aussi rapidement que les autres.
Un câble relie les deux écouteurs des Powerbeats3, mais contrairement à celui des BeatsX, il est discret. Léger, court et ajustable, on l’oublie même pendant l’effort. L’isolation est moins bonne que celle des BeatsX, ce qui n’est pas obligatoirement un défaut si on ne veut pas être complètement coupé de l’extérieur pendant son jogging. La qualité sonore est aussi légèrement inférieure.
Le Beats Solo3 est à part dans cette sélection, puisque c’est un casque. Bien évidemment plus encombrant que n’importe quels écouteurs, il dispose d’une autonomie monstrueuse de 40 heures ainsi que d’un câble jack optionnel au cas où la batterie serait à plat. De quoi relativiser la présence d’un vieux port micro-USB pour la recharge à la place d’un Lightning plus pratique dans un environnement Apple.
Le Beats Solo3, qui est de type supra-aural (il se pose sur les oreilles), est aussi très confortable et offre une bonne isolation passive. Sa qualité audio est aussi un point fort, pour peu que l’on aime le « son Beats » qui met un peu plus l’accent sur les basses. Tout cela se paye cher, puisqu’il coûte 299 €. Mais les produits Beats ont cet avantage sur ceux d’Apple que leur tarif baisse avec le temps.
Apple et Beats proposent une gamme d’écouteurs sans fil suffisamment complète pour satisfaire la plupart des utilisateurs. Il n’y a pas un modèle véritablement meilleur que les autres, tout dépend de ce que vous recherchez en priorité. Les AirPods sont les plus aguichants parce que les plus audacieux ; les BeatsX combleront les déçus des AirPods ; les Powerbeats3 intéresseront avant tout les sportifs ; et le Solo3 est un casque éprouvé. Il manque peut-être un modèle faisant la synthèse des AirPods et des BeatsX… des In-AirPods ?
