Des AirPods à nouveau en stock en Apple Store

Florian Innocente |

Si vous cherchez des AirPods et désespérez du délai de 6 semaines qui ne baisse toujours pas, sachez que plusieurs Apple Store ont des stocks aujourd'hui. Ils vont et ils viennent sans prévenir et surtout ils ne durent jamais très longtemps.

Cette fois les boutiques achalandées sont celles de :

  • Strasbourg
  • Lyon Confluence et Lyon Part-Dieu
  • Saint-Herblain
  • Marseille
  • Aix-en-Provence
  • Montpellier
  • Nice
  • Bordeaux

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AirPods, BeatsX, Powerbeats3, Beats Solo3 : quels écouteurs W1 choisir ?

Stéphane Moussie |

Le sans fil, c’est le futur, selon Apple qui s’attache à le démontrer avec de nouveaux écouteurs et casque Bluetooth. Annoncée en même temps que l’iPhone 7, la nouvelle gamme est enfin disponible au complet depuis l’arrivée des BeatsX au milieu du mois.

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Les AirPods, BeatsX, Powerbeats3 et Beats Solo3 partagent un point commun, la puce W1 conçue par Apple. Mais en dehors de cela, ce sont des produits bien différents. Lesquels choisir ? On vous guide.

Pourquoi choisir des écouteurs W1 ?

La première question qui se pose, c’est pourquoi choisir des écouteurs W1. Si vous avez déjà pesté à cause d’un jumelage Bluetooth qui ne s’opère pas, vous avez la réponse.

Cette petite puce sans fil mise au point par la Pomme s’attache à simplifier considérablement la connexion des écouteurs aux sources audio, en l’occurrence un iPhone, un iPad, une Apple Watch ou un Mac (qui doivent être sous iOS 10, macOS Sierra et watchOS 3).

Ouvrez le boîtier des AirPods ou appuyez sur le bouton d’allumage des Beats, et vous verrez un panneau apparaître sur votre iPhone vous invitant à les connecter en un tapotement. Pas la peine de vous rendre dans les réglages du Bluetooth, c’est aussi simple que ça.

Et ça ne s’arrête pas là. Le jumelage est automatiquement « propagé » sur tous les appareils Apple connectés au même compte iCloud. Ainsi, il n’est pas nécessaire de le répéter manuellement sur chaque terminal. L’autonomie restante des écouteurs apparaît par ailleurs à plusieurs endroits dans iOS, dont le widget Batteries.

Si vous possédez un smartphone Android, vous ne bénéficierez pas de ces perfectionnements, mais vous pourrez connecter les écouteurs d’Apple et Beats de manière traditionnelle.

La puce W1 joue aussi un rôle dans la gestion de l’énergie. Elle permet aux écouteurs et au Solo3 d’avoir une meilleure autonomie que la plupart de ses concurrents.

AirPods, 100 % sans fil

Les AirPods sont les produits les plus radicaux de la gamme. Vraiment sans fil et très légers, ils se font presque oublier quand on les porte pour devenir une extension de l’iPhone dans les oreilles. Cet affranchissement de tout câble en font des produits épatants, qui préfigurent sans doute la plupart des écouteurs à venir.

Les AirPods apportent la musique au creux de l’oreille sans presque qu’on s’en aperçoive, tout comme ils font de Siri un compagnon auditif omniprésent. Un Siri qui est d’ailleurs indispensable pour contrôler la lecture, faute de télécommande, et qui a un besoin d’une connexion internet, pas toujours omniprésente, elle, pour fonctionner.

Autre concession des AirPods : comme les EarPods, ils ont été dessinés pour tenir dans le maximum d’oreilles, mais ils ne tiennent pas dans toutes. De plus, si leur qualité sonore est satisfaisante pour des écouteurs « bouton », elle est sensiblement inférieure à celle des autres candidats.

Mais les AirPods sont un peu plus que des écouteurs musicaux. Retirez-en juste un, et hop, vous disposez d’une oreille Bluetooth très discrète — en tout cas plus que les produits spécialisés. Vous avez perdu l’AirPod que vous avez retiré ? Vous pouvez le retrouver grâce à la fonction dédiée d’iOS 10.3.

Prix : 179 €

Avantages :

  • Libère complètement des câbles
  • Un peu plus que des écouteurs musicaux
  • Très bonne autonomie avec le boîtier
  • Mise en pause automatique

Inconvénients :

  • Qualité sonore inférieure
  • Ne tiennent pas forcément bien dans toutes les oreilles
  • Contrôles uniquement via Siri : sans accès réseau, pas de contrôles
Des micro-coupures ?

Les AirPods sont parfois sujets à des micro-coupures. Il semble, selon nos constatations et celles des lecteurs, que ce petit désagrément se produit surtout, voire exclusivement, avec l’iPhone 6s.

BeatsX, les pragmatiques

Les BeatsX sont les anti-AirPods : tous les défauts de ces derniers, ils les comblent. Les AirPods ne tiennent pas bien dans vos oreilles ? Avec leur conception intra-auriculaire, leur quatre paires d’embouts différents et leur câble tour de cou, les BeatsX ne risquent pas de se faire la malle. Vous ne pouvez pas ou ne vous ne voulez pas utiliser Siri pour contrôler la lecture ? Les BeatsX ont une télécommande. Vous entendez autant votre voisin de métro que votre musique ? Les BeatsX isolent bien des bruits extérieurs.

Bref, vous l'aurez compris, si les points faibles des AirPods cités ci-dessus sont rédhibitoires pour vous, considérez les BeatsX. Mais ceux-ci ne sont pas parfaits non plus. À cause de leur câble, qui de plus est assez long, ils se font clairement moins oublier. Il leur manque aussi les petites fonctionnalités sympathiques que sont la mise en pause automatique et la localisation à proximité. Et puis tout le monde ne supporte pas les intras qu’il faut enfoncer dans le conduit auditif. Mais si vous attachez beaucoup d’importance à la qualité sonore (ce qui ne serait pas surprenant pour des écouteurs), les BeatsX reprennent la main.

Prix : 149 €

Avantages :

  • Bonne qualité sonore
  • Bonne isolation
  • Port Lightning intégré pour la recharge
  • Les moins chers de la sélection

Inconvénients :

  • Câble Flex Form relativement encombrant
  • Câble qui colle à la nuque pendant le sport
  • Pas de mise en pause automatique

Powerbeats3, pour les sportifs

Les Powerbeats3 sont moins nouveaux que les AirPods ou les BeatsX. Comme leur nom l’indique, il s’agit d’une troisième version. La principale différence avec les Powerbeats2 que nous avions testé en 2015 est l’ajout de la puce W1 qui double l’autonomie pour la faire passer à 12 heures.

Les Powerbeats3 sont en quelque sorte la version pour sportifs des BeatsX. Ce sont des intras résistant à l’eau et avec un tour d’oreille intégré qui assure une bonne tenue en toutes circonstances. En contrepartie, ils ne se mettent pas aussi rapidement que les autres.

Un câble relie les deux écouteurs des Powerbeats3, mais contrairement à celui des BeatsX, il est discret. Léger, court et ajustable, on l’oublie même pendant l’effort. L’isolation est moins bonne que celle des BeatsX, ce qui n’est pas obligatoirement un défaut si on ne veut pas être complètement coupé de l’extérieur pendant son jogging. La qualité sonore est aussi légèrement inférieure.

Prix : 199 €

Avantages :

  • Résistant à l’eau
  • Tiennent très bien dans les oreilles
  • Câble discret

Inconvénients :

  • Se mettent moins facilement que les autres
  • Écouteurs moins discrets
  • Port micro-USB pour la recharge

Beats Solo3, l’efficacité

Le Beats Solo3 est à part dans cette sélection, puisque c’est un casque. Bien évidemment plus encombrant que n’importe quels écouteurs, il dispose d’une autonomie monstrueuse de 40 heures ainsi que d’un câble jack optionnel au cas où la batterie serait à plat. De quoi relativiser la présence d’un vieux port micro-USB pour la recharge à la place d’un Lightning plus pratique dans un environnement Apple.

Le Beats Solo3, qui est de type supra-aural (il se pose sur les oreilles), est aussi très confortable et offre une bonne isolation passive. Sa qualité audio est aussi un point fort, pour peu que l’on aime le « son Beats » qui met un peu plus l’accent sur les basses. Tout cela se paye cher, puisqu’il coûte 299 €. Mais les produits Beats ont cet avantage sur ceux d’Apple que leur tarif baisse avec le temps.

Prix : 299 €

Avantages :

  • Excellente autonomie
  • Très confortable
  • Bonne qualité sonore

Inconvénients :

  • Tarif largement supérieur
  • Port micro-USB pour la recharge
  • Finitions un peu décevantes pour le prix
Une carte cadeau offerte avec les produits Beats

Depuis décembre, une carte cadeau Apple Music/App Store de 30 € est offerte pour l'achat d’un des produits Beats suivants dans un magasin Apple :

Pour conclure

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Apple et Beats proposent une gamme d’écouteurs sans fil suffisamment complète pour satisfaire la plupart des utilisateurs. Il n’y a pas un modèle véritablement meilleur que les autres, tout dépend de ce que vous recherchez en priorité. Les AirPods sont les plus aguichants parce que les plus audacieux ; les BeatsX combleront les déçus des AirPods ; les Powerbeats3 intéresseront avant tout les sportifs ; et le Solo3 est un casque éprouvé. Il manque peut-être un modèle faisant la synthèse des AirPods et des BeatsX… des In-AirPods ?

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Fitbit a acheté Pebble une bouchée de pain

Mickaël Bazoge |

Une bouchée de pain, ou presque : c’est ce qu’a payé Fitbit pour s’offrir Pebble. En décembre dernier, le numéro un du traqueur d’activité achetait le pionnier de la montre connectée pour un montant alors inconnu. La somme de 30 à 40 millions de dollars avait alors circulé, ce qui n’était déjà pas cher payé pour une plateforme bien établie. Le vrai chiffre a été révélé durant la présentation des résultats trimestriels de Fitbit, qui a donc signé un chèque de 23 millions de dollars pour acquérir Pebble. Citizen avait proposé 740 millions de dollars en 2015 pour s'emparer — sans succès — de Pebble…

Vector, autre constructeur de montres connectées tombé dans l’escarcelle de Fitbit, a coûté encore moins : 15 millions de dollars, un chiffre qui semble plus en phase avec l’activité moins foisonnante de cette entreprise. Fitbit n’est toutefois pas sorti de l’auberge : il lui faut maintenant intégrer toute cette matière grise pour développer un nouveau logiciel et sa plateforme dédiée. Ce que le fabricant s’emploie à faire (lire ici et ).

Et les temps sont moins faciles qu’auparavant : au dernier trimestre, le chiffre d’affaires de 573,8 millions de dollars accuse une baisse de 19%, avec des pertes qui se montent à 126 millions. Fitbit a vendu 6,5 millions d’appareils (22,3 millions sur l’ensemble de l’année). Un trimestre mauvais qui a poussé l’entreprise à se séparer de 6% de ses effectifs, soit 110 postes.

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Enfin des AirPods de toutes les couleurs !

Mickaël Bazoge |

Les AirPods sont blancs. Blanc de chez blanc. Et c'est un peu triste parce que les écouteurs gagneraient à être déclinés en plusieurs coloris ; peut-être que c'est dans les projets d'Apple. En attendant, si on cherche vraiment à se différencier du tout-venant, les spécialistes de la coloration de ColorWare ont ajouté les écouteurs sans fil à leur plantureux tableau de chasse !

Il est ainsi possible de choisir de nouvelles couleurs pour le boîtier, pour l'écouteur gauche et pour le droit. La palette est variée avec des teintes unies ou métallisées, et une finition matte ou glossy (58 teintes en tout). Si vous avez le mauvais goût très sûr, vous pourrez obtenir des résultats aussi moches qu'amusants. La version "jet black" est en revanche très réussie :

Tout cela n'est évidemment pas donné. Pour une coloration des trois objets, il en coûtera 329 $ (289 $ pour les deux écouteurs seulement). Pour ce prix, ColorWare fournit les AirPods (ouf). La livraison demande autant de temps que chez Apple : comptez 6 semaines…

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Test de la Withings Steel HR : une montre connectée à aiguilles et à écran

Anthony Nelzin-Santos |

D’un côté, les « traqueurs à aiguilles », des montres à quartz capables de compter les pas. De l’autre, les « montres connectées », de petits ordinateurs que l’on porte au poignet. Entre les deux ? La Steel HR, espère Withings, qui la vend 189 €. Comme son nom l’indique, la nouvelle tocante de la filiale de Nokia est dotée d’un cardiofréquencemètre ; comme son nom ne l’indique pas, elle intègre aussi un écran monochrome circulaire.

Sans devenir un gadget électronique, elle n’est donc plus une simple montre. Elle est même plutôt complexe, avec son cadran principal pour bien évidemment donner l’heure, son cadran secondaire dédié au suivi de l’activité redessiné et déplacé à six heures, et donc un écran capable d’afficher quelques informations à douze heures. Le modèle sur fond noir est sans doute plus lisible que le modèle sur fond blanc : les fines aiguilles chromées s’en détachent plus nettement, et l’écran OLED s’y fond élégamment.

Cela explique peut-être pourquoi Withings propose deux modèles sur fond noir, mais un seul modèle sur fond blanc. Le boitier de la Steel HR est décliné dans deux tailles et deux styles : le 36 mm reprend l’esthétique vaguement scandinave des autres montres de Withings, le 40 mm que nous avons testé évoque plutôt l’esprit des montres de plongée. Cette évolution du langage visuel de Withings est bienvenue après deux ans, mais ajoute encore à la confusion qui règne dans la gamme.

La Steel HR comporte deux logos Withings différents, le logo corporate sur la boucle du bracelet, et un logo inauguré par la Steel sur le fond du cadran. La Steel qui s’appelle en fait « Activité Steel », comme l’« Activité Pop », mais on dit bien « Steel HR », pas « Activité Steel HR ». C’est encore trop simple pour vous ? Parlons des bracelets, alors : la Steel HR de 36 mm accepte les bracelets pour… « montres Activité » d’une largeur de 18 mm, mais la Steel HR de 40 mm demande des bracelets d’une largeur de 20 mm… que Withings ne vend pas.

Vous pourrez monter la Steel HR de 40 mm sur n’importe quel bracelet de 20 mm, mais Withings aurait dû décliner ses propres bracelets de 18 mm, ne serait-ce que pour leurs pompes flash très pratiques mais trop rares.
Vous pourrez monter la Steel HR de 40 mm sur n’importe quel bracelet de 20 mm, mais Withings aurait dû décliner ses propres bracelets de 18 mm, ne serait-ce que pour leurs pompes flash très pratiques mais trop rares.

Quoique regrettable, cette indisponibilité s’explique sans doute par les particularités du bracelet de la Steel HR. Son profil s’affine à mesure que l’on s’éloigne des cornes, pour s’épaissir à nouveau près de la boucle, qui agit comme un passant dont la manipulation n’est pas toujours aisée. Lisse là où les autres bracelets en silicone de Withings sont texturés, il est plus élégant, mais moins confortable lorsque l’on transpire.

Comme Apple et Google, Withings en est pourtant venue à la conclusion qu’il valait mieux insister sur l’aspect « connecté » plutôt que sur l’aspect « montre », d’autant que l’Activité Swiss made originale a été reléguée aux oubliettes. La filiale de Nokia parle de « performance », de « santé », et, oui, d’« activité », mais il semble que tout le monde n’ait pas reçu le mémo. Puisqu’elle dit aussi que cette montre met « vos données au bout des doigts », parlons donc de ce fameux écran.

Non, l’écran de notre modèle de test n’est pas cassé. Puisque l’affichage se rafraichit par bandes horizontales, il n’est pas possible de le photographier ou de le filmer en intégralité, sauf à retoucher les images.
Non, l’écran de notre modèle de test n’est pas cassé. Puisque l’affichage se rafraichit par bandes horizontales, il n’est pas possible de le photographier ou de le filmer en intégralité, sauf à retoucher les images.

La Steel HR ne possède pas plus de couronne que les autres montres de Withings : l’excroissance sur le côté droit n’est qu’un bouton. Une pression, et l’écran s’allume en blanc sur noir, comme sur le Pulse Ox dont la Steel HR n’est finalement qu’une réincarnation. Ne vous attendez donc pas à retrouver les fonctions de watchOS ou Android Wear — ce petit écran permet d’abord et avant tout de vérifier la date du jour, de suivre son activité d’un œil, et de relever son rythme cardiaque.

« HR » pour heart rate : la montre de Withings intègre donc un cardiofréquencemètre. Et quel cardiofréquencemètre ! Comparé à un dispositif médical à la fiabilité prouvée, il s’est montré toujours plus précis que celui de l’Apple Watch, qui n’est pourtant pas approximatif. S’il n’envoie pas encore ses mesures vers Santé, c’est qu’il en prend beaucoup, énormément même, fournissant de véritables courbes pendant le sommeil et les exercices.

Le fond de notre modèle de test est légèrement différent de celui des modèles vendus dans le commerce.
Le fond de notre modèle de test est légèrement différent de celui des modèles vendus dans le commerce.

Des exercices que l’on peut lancer d’une pression longue sur le bouton : si la montre détecte automatiquement des activités comme la course ou la natation, elle passe à côté d’exercices « statiques » comme le renforcement musculaire ou le vélo d’appartement. Son estimation de la dépense calorifique est à peu près aussi farfelue que celle de l’Apple Watch, puisqu’elle ignore à peu près tout du métabolisme de l’utilisateur.

De la même manière, elle rate fréquemment les premières minutes du sommeil, mais est suffisamment précise pour repérer les siestes ou suivre les nuits mouvementées et fragmentées. Comme les autres appareils de suivi du sommeil du genre, ses données ne sont pas inintéressantes, mais sont encore loin d’être comparables à celles issues de dispositifs médicaux autrement plus complexes et hors de portée du quidam.

Mais revenons à l’écran : si vous ne l’allumez pas en appuyant sur le bouton, il s’allumera de lui-même à la réception d’un message ou d’un appel, ou bien d’une alerte de calendrier. D’autres montres connectées à aiguilles sont capables de signaler l’arrivée d’un message, mais la Steel HR annonce aussi son expéditeur, à défaut de pouvoir afficher son contenu complet.

Certains y verront un inconvénient éliminatoire, d’autres y verront un avantage décisif. Aussi brève qu’elle soit, la notification suffit à se décider à sortir son téléphone ou pas. Elle est signalée par une vibration discrète et apparait sans que vous ayez besoin de lever le bras, ce qui vous permet d’y jeter un coup d’œil sans attirer les regards indiscrets. La proposition de Withings est indéniablement limitée, mais elle ne manque clairement pas d’intérêt.

La glace est si bombée que les reflets gênent parfois la lecture de l’écran, et plus rarement des aiguilles.
La glace est si bombée que les reflets gênent parfois la lecture de l’écran, et plus rarement des aiguilles.

Et puis elle n’est pas limitée par des considérations énergétiques : une fois rechargée, la Steel HR remplira son office pendant deux à trois semaines. Cette durée, certes inférieure au nombre de 25 jours avancé par Withings, est un bon compromis entre les quelques jours d’un appareil comme la Pebble (un rythme suffisamment irrégulier pour que l’on oublie de recharger au bon moment) et les quelques mois offerts par des montres moins capables (un rythme tellement lent que l’on oublie où l’on a rangé la pile de rechange).

Pour l’atteindre, Withings a dû remplacer la pile amovible par une batterie soudée, une décision qui limite plus strictement la durée de vie du produit. L’application Health Mate invite à recharger la montre plusieurs jours avant que la montre ne doive passer dans un mode d’économie qui offre 20 jours (!) de répit, en échange d’une sévère restriction des fonctions.

Comme le palet de recharge est fait d’un plastique granuleux à la qualité d’assemblage tout juste passable, on se prendra parfois à laisser la Steel HR agir comme une simple montre pour quelques jours. La recharge ne prend heureusement qu’une heure — en comptant les cinq minutes nécessaires au bon placement de la montre sur le socle trop léger pour la soutenir correctement, et dire qu’ils osent le vendre 24,95 €

Si elle en fait plus que les autres montres de Withings, la Steel HR en fait clairement moins que l’Apple Watch. Mais elle le fait sans demander un entretien quotidien pour maintenir ses fonctions, sans exiger un geste précis pour voir les aiguilles, sans imposer sa présence au poignet. Elle le fait d’une manière simple, d’une manière fiable, et d’une manière prolongée.

Il est donc fort dommage qu’elle ne soit disponible qu’au compte-goutte, sans doute prise dans la transition de Withings au sein de Nokia, alors qu’elle représente clairement un grand pas dans la bonne direction. Pourvu que cette situation se résolve incessamment : la concurrence, chez les partenaires de MMT et surtout dans le groupe Fossil, n’attendra pas.

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Strava prend en charge le GPS de l'Apple Watch Series 2

Mickaël Bazoge |

Les amateurs de courses à pied ou à vélo qui utilisent l’application Strava vont pouvoir s’éviter le transport de leur iPhone pendant leurs exploits sportifs. La dernière mise à jour apporte en effet la prise en charge du GPS de l’Apple Watch Series 2. Le smartphone n’est donc plus indispensable pour mesurer les distances parcourues et le parcours. Pour en profiter, il suffit de télécharger la dernière mise à jour de l’application.

Les apps pour Apple Watch capables de tirer le plus grand profit du GPS de la montre ne sont pas bien nombreuses : on compte Nike+ Run Club bien évidemment (c’est l’application compagnon de l’Apple Watch Nike+), RunKeeper depuis le mois de décembre, et Strava depuis aujourd’hui. Runtastic a promis une prise en charge du composant pour cette année.

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watchOS 3.2 vibre différemment avec le Mac

Florian Innocente |

Les changements apportés avec les bêtas de watchOS 3.2 sont parfois à aller chercher à la petite cuillère. Témoin, ce changement dans la séquence vibratoire qui sanctionne le déverrouillage d'une session utilisateur sur son Mac.

Auparavant, on avait droit à une sorte de toc-toc ("• •", comme lorsque la montre vous intime de vous lever un peu) alors que maintenant elle produit trois vibrations en saccade ("•••"). Si quelque chose a semblé avoir changé depuis deux jours, eh bien c'est ça.

C'est de l'ordre du super détail (merci François) mais si Apple a jugé nécessaire de modifier son code, c'est que cela en valait certainement la peine… pour une raison qui nous échappe toutefois.

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