Les BeatsX ne sont pas géolocalisables comme les AirPods

Florian Innocente |

Les nouveaux écouteurs BeatsX ne sont pas compatibles (pour le moment ?) avec la fonction de géolocalisation qui s'applique aux AirPods. Celle-ci permet de visualiser sur une carte le dernier emplacement connu de ses écouteurs. Si on se trouve à proximité on peut même les faire sonner pour remettre la main dessus.

Ces écouteurs de Beats ressemblent beaucoup aux AirPods en cela qu'ils ont la puce W1 d'Apple et qu'ils utilisent iCloud pour partager leurs réglages de connexion avec d'autres appareils iOS ou son Mac.

A priori, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher cette géolocalisation de fonctionner avec les BeatsX, sauf la volonté d'Apple de la réserver à ses produits (ou parce qu'il est bien moins aisé de les égarer ?). Les choses peuvent néanmoins encore évoluer puisque cette fonction est apparue dans le cadre de la bêta d'iOS 10.3, avant que les BeatsX ne soient commercialisés.

Lire les commentaires →

Les lunettes Spectacles de Snap en vente sur internet (mais uniquement aux états-Unis)

Mickaël Bazoge |

Il est désormais possible de commander les Spectacles en ligne. Les lunettes connectées de Snap n’étaient jusqu’à présent commercialisées que dans des distributeurs apparaissant au petit bonheur la chance un peu partout aux États-Unis (un distributeur « à demeure » est aussi présent à New York). Le produit, qui se décline en trois coloris (orange, noir et bleu) est vendu 130 $. Hélas, mille fois hélas, ô rage ô désespoir, Snap ne les livre — sous 2 à 4 semaines — qu’aux États-Unis pour le moment.

Les Spectacles sont bien moins ambitieuses que les Google Glass, mais d’après les retours de ceux qui ont testé le dispositif, les lunettes de Snap sont bien plus amusantes à utiliser : elles enregistrent en effet des vidéos rondes de dix secondes, à partager ensuite sur Snapchat bien sûr.

Lors de l’enregistrement, les proches de l’utilisateur sont au courant grâce à un cercle lumineux sur les lunettes. Le boîtier de transport fait aussi usage de recharge. Vivement que Snap étende la commercialisation, le monde a tellement besoin de vidéos rondes.

Lire les commentaires →

Nintendo : pour Shigeru Miyamoto, la réalité virtuelle n’est pas prête

Mickaël Bazoge |

Shigeru Miyamoto, le cocréateur de Mario, Zelda et de la plupart des univers de Nintendo, partage avec Tim Cook une vision similaire de la réalité virtuelle. Dans une interview au Time, le génial producteur de jeux vidéo a fait part de ses réserves concernant cette technologie : « En ce qui concerne le fait d’être connectés et ensemble dans la réalité virtuelle, je pense que beaucoup de problèmes ont trouvé des solutions ou qu'elles sont en passe d’être trouvées ».

Mais « quand je vois les gens jouer avec la VR, ça m’inquiète, par exemple quand un parent voit ses enfants jouer en réalité virtuelle, ça doit certainement l’inquiéter ». Un discours qui reflète parfaitement celui tenu par Tim Cook, qui en septembre dernier disait : « La réalité virtuelle qui enferme et immerge la personne dans une expérience peut être vraiment cool, mais elle a probablement un interêt commercial moindre ».

La VR plonge en effet l’utilisateur dans un monde sans lien avec son environnement, même si Facebook tente de développer des activités sociales en réalité virtuelle. Du côté d’Apple, il est de notoriété que la Pomme met ses billes plutôt sur la réalité augmentée (lire : Tim Cook : « la réalité augmentée sera aussi importante que le smartphone »).

Pour en revenir à Shigeru Miyamoto, il pointe un autre problème qui a été soulevé tout récemment par Gabe Newell, le patron de Valve : celui du contenu. « Un autre défi auquel tout le monde, je pense, fait face, c’est de créer une expérience VR qui soit à la fois courte tout en étant suffisamment étoffée». Ces déclarations ne signifient pas pour autant que Nintendo ferme définitivement la porte sur la VR, mais les joueurs qui attendent un casque pour la Switch ou un autre dispositif du même genre vont prendre leur mal en patience. Mario Kart en réalité virtuelle, ce n’est donc pas pour tout de suite.

Lire les commentaires →

La prochaine Tag Heuer Connected serait modulaire jusque dans son boîtier

Florian Innocente |

La nouvelle génération de montres connectées TAG Heuer arriverait le 17 mars, affirme AndroidCentral, avec une option qui ménagerait l'offre traditionnelle de la marque.

Comme sur le modèle électronique actuel, cette TAG Heuer permettra de changer son bracelet (ainsi que les cornes qui le maintiennent au boîtier). Mais l'horloger aurait prévu de pouvoir remplacer aussi tout le cadran, pour en clipser un autre, basé sur un mouvement mécanique.

TAG Heuer Connected, via @alonbenjoseph

De manière à alterner entre deux styles de montres selon le lieu et le contexte où on les utilise. Son nom, "Tag Connected Modular", va dans le sens de cette rumeur. Aujourd'hui, TAG Heuer a une offre différente qui consiste à vous vendre la version mécanique originale qui a inspiré la Connected lorsque la garantie de celle-ci a expiré.

Dans un cas comme dans l'autre, l'horloger continue d'embrasser les smartwatches sans pour autant mettre au placard les mouvements traditionnels.

Est-ce que ce boîtier mécanique sera tout de même doté d'un peu d'électronique et de capteurs — à l'image par exemple des montres Withings — pour continuer d'engranger des données santé pendant un cocktail mondain (ne serait-ce que le nombre de pas) ? Le site n'en dit rien.

Le mois dernier Jean-Claude Biver parlait d'un lancement en mai pour ce modèle (mais peut-être faut-il distinguer la date de l'annonce et sa commercialisation effective).

Il disait aussi qu'une version plus petite serait ajoutée pour la clientèle asiatique et féminine, qu'il y aurait d'autres matériaux et couleurs et qu'il fallait s'attendre à des améliorations techniques : GPS plus précis, connexion sans-fil plus robuste, amélioration dans l'autonomie, fonction de paiement et un écran plus lumineux (le signe peut-être de l'adoption d'une mouture OLED).

Sur 2016, Tag Heuer aura écoulé un peu moins de 60 000 unités de ce premier modèle Android Wear : trois fois plus qu'escompté au départ. Le cap fixé pour l'année à venir est à la mesure de ce succès inattendu : 150 000 montres.

Lire les commentaires →

Voilà un étui de transport pour AirPods qui, effectivement, transporte des AirPods

Mickaël Bazoge |

Quelqu’un s’est-il dit, un jour, « tiens, il me manque un étui de transport pour mes AirPods » ? Évidemment personne, puisque les écouteurs sans fil d’Apple sont fournis avec leur boîtier indispensable : non seulement il recharge les batteries des AirPods, mais il permet aussi de les transporter facilement. Alors, à quoi bon se casser la nénette avec un second étui ?

Cliquer pour agrandir

Les Marseillais de VeaDigital ont pourtant eu cette idée d’un étui pour AirPods. L’objet est un morceau de silicone dans lequel vient se glisser la paire d’écouteurs. Ils tiennent plutôt bien, ce qui est une bonne nouvelle, on ne risque pas de les perdre. L’objet comprend aussi une dragonne qui permet de transporter le tout, heu… à la ceinture, autour du cou ou dans une boucle à l’intérieur d’un sac, pourquoi pas.

Cliquer pour agrandir

La question qui se pose en fait, c’est pourquoi ? Car il est tout de même plus simple d’avoir toujours avec soi le boîtier de recharge, à moins que j’aie raté un truc. L’objet est proposé à 9,99 € sur Amazon.

Lire les commentaires →

Malgré SteamVR, Gabe Newell de Valve n'est pas si chaud sur la réalité virtuelle

Mickaël Bazoge |

La réalité virtuelle, ça n’a pas vraiment payé, et peut-être que ça ne paiera jamais. Facebook a sérieusement réduit la voilure des espaces de démonstration de son casque Oculus Rift dans les Best Buy, un signe assez clair de l’intérêt tout relatif porté à cette technologie par le grand public.

La douche froide du jour provient d’un autre grand nom du secteur. Gabe Newell est le patron de Valve, dont une des activités est de développer des technologies de réalité virtuelle, que ce soit via SteamVR ou Vive, la plateforme mise au point avec HTC.

Au vu de son implication et des ressources investies dans la VR, on pourrait penser que Newell se montrerait très enthousiaste sur le sujet, mais en fait pas tellement. Dans une interview relevée par Polygon, il se dit évidemment « optimiste » et il pense que la VR, « c’est super ». Mais « nous n’avons aucun problème avec l’idée que ça pourrait complètement échouer ». Il ne pense pas, contrairement à d’autres, que les constructeurs vont vendre des « millions » de casques VR — cela avait été le cas de l’ancien CEO d’Oculus qui, en 2014, s’était avancé en promettant « des millions de ventes ».

L’heure est à la prudence donc, car la réalité virtuelle fait face à deux écueils : le prix de l’équipement d’une part (pour utiliser le Vive à 800 $, il faut aussi un PC puissant), et le contenu d’autre part. « Je suis incapable de dire que tel contenu est susceptible de pousser des millions de personnes à changer leur équipement informatique », admet Newell.

Concernant le prix, il met en garde contre la tentation de baisser les tarifs : « Prenez les systèmes VR actuels et faites-les 80% moins chers, cela ne représente toujours pas un gros marché. Il n’existe toujours pas de raisons impérieuses de passer 20 heures par jour avec un casque sur la tête… Il y a une vieille blague qui dit que réduire prématurément les prix est la cause de tous les maux ».

Techniquement, tout n’est pas non plus au point. La technologie actuelle est « à peine capable de faire le boulot correctement pour offrir une bonne expérience VR ». Les choses devraient s’arranger dans les années à venir, que ce soit en termes de poids, d’encombrement, et surtout d’amélioration de la définition des écrans. D’ici 2018 ou 2019, estime Gabe Newell, les casques VR seront en mesure d’immerger l’utilisateur dans des mondes en réalité virtuelle sans qu’ils en perçoivent les pixels. Mais l’industrie doit encore travailler et investir, en attendant des jours meilleurs.

Lire les commentaires →

Les montres connectées grignotent les marges de Fossil

Mickaël Bazoge |

Les montres connectées peuvent-elles sauver les horlogers traditionnels ? Pas encore, à en croire la situation du groupe Fossil, qui s’est lancé plein pot sur le marché de la smartwatch en 2015 avec des gammes comme Fossil Q, Skagen Connected ou encore Michael Kors Access. Ces produits n’ont pas démérité, mieux encore ils ont compensé les ventes en recul des montres classiques du fabricant.

La Fossil Q.

Mais Fossil, qui a également acheté Misfit, est loin d’être sorti de l’auberge. Car l’entreprise a prévenu que ses smartwatchs allaient peser sur les marges, dans un contexte où le chiffre d’affaires est en recul (33 millions de moins au troisième trimestre). De fait, l’action n’est pas à la fête : elle a dévissé de 34% depuis mai dernier. Tout cela n’empêche pas le groupe de miser encore plus sur les montres connectées : Kosta Kartsotis le PDG de la société a confirmé le lancement de nombreux autres appareils connectés.

La centaine de références déjà au catalogue de Fossil — ou en passe de l’être — va gonfler démesurément pour atteindre les 300 références, a promis Kartsotis. « Nous allons lancer nos marques sur de nouvelles plateformes, et activer des fonctionnalités supplémentaires dans des boîtiers plus élégants et plus fins », poursuit-il. Les trois marques connectées citées plus haut vont de fait bénéficier d’une forte expansion.

Tout cela s’accomplit sur un marché des bracelets et des montres connectées de plus en plus ardu. Au troisième trimestre de 2016, la croissance s’est limitée à 3,1% alors qu’elle avait été explosive l’année précédente durant ces mêmes trois mois (près de 220% !), selon les chiffres d’IDC. Il n’est donc pas étonnant de voir certains grands noms rencontrer des difficultés et trébucher. C’est le cas de Fitbit, pourtant numéro un du traqueur d’activité, qui a annoncé des coupes claires dans ses effectifs (lire : Fitbit taille dans ses effectifs à cause d'un mauvais trimestre).

Lire les commentaires →

Pages