Pas besoin d'attendre Apple pour voir de nouveaux capteurs dans l'Apple Watch. D'autres s'en chargent ! C'est le cas d'Aura, qui lance la deuxième génération de son bracelet pour la montre connectée. L'accessoire sait mesurer le niveau d'hydratation ainsi que la répartition entre masses musculaire et graisseuse dans le corps, à l'image des balances connectées.

La première version remonte à 2020 et d'un modèle à l'autre, la technologie ne change pas. Il s'agit toujours d'utiliser la bio-impédance, autrement dit l'envoi d'un faible courant électrique dans le corps. Les différences entre les deux générations reposent d'abord sur le design : l'Aura Strap 2 ressemble au bracelet Boucle unique d'Apple, alors que la première version s'inspirait du Boucle Sport.

Surtout, le nouveau modèle est plus petit (de 20 %) et plus étroit (de 5 %) que son prédécesseur. Autrement dit, le bracelet prendra moins de place sur le poignet. Aura a développé une nouvelle architecture qui collecte 16 fois plus de points de données, ce qui lui permet d'afficher une précision équivalente à 95 % d'une imagerie par ostéodensitométrie (mesure de la densité de l'os).

Le processus de mesure a été simplifié : il suffit de placer la paume de la main sur l'électrode du boîtier pendant 30 secondes, exit la manœuvre en trois étapes de la première génération. Le bracelet Aura, que l'on peut porter avec une Apple Watch Series 3 et au-delà, est proposé à 149 $ et vous prendrez bien un abonnement avec tout ça ! Il n'est pas obligatoire, rassurez-vous.

Le constructeur a en effet mis au point une formule à 9,99 $ par mois (79,99 $ par an) qui permet de recevoir des statistiques plus détaillées, des recommandations pour se remettre en forme et des entraînements en vidéo. Les six premiers mois sont offerts à l'achat du bracelet.

La mesure de la composition corporelle intéresse les constructeurs de montres connectées, au premier rang desquels Samsung : la Galaxy Watch4 le permet en effet, mais au prix d'une gymnastique un peu lourde.

La Galaxy Watch4 en remontre à l'Apple Watch

Et Apple dans tout ça ? La montre connectée de la Pomme pourrait intégrer un capteur de température corporelle avec l'Apple Watch Series 8, et d'autres capteurs sont bien évidemment en développement.

Meta ouvre le Meta Quest 2 à la réalité mixte, qui entremêle réalité virtuelle et réalité augmentée, par le biais de nouveaux outils accessibles aux développeurs. Jusqu'à présent, les caméras du casque ne servaient essentiellement qu'à assurer la sécurité du joueur en lui permettant de se repérer rapidement dans l'environnement réel si besoin.

Avec les nouvelles capacités « Presence Platform », les développeurs peuvent exploiter les caméras pour intégrer l'environnement réel à leurs expériences virtuelles et reconnaître les gestes des mains. L'application Gravity Sketch permet par exemple de placer des objets virtuels dans son salon.

Meta a fait sa propre démo plus poussée, The World Beyond, dans laquelle on interagit avec un petit monstre qui se balade dans un univers mi-réel mi-virtuel. En lançant une balle virtuelle sur son téléviseur, elle rebondira. The World Beyond sera disponible la semaine prochaine et le code source sera accessible aux développeurs.

Mais si vous avez un Meta Quest 2, vous savez que ses caméras ne filment qu'en noir et blanc, ce qui casse la liaison avec l'environnement réel. Le futur casque Cambria améliorera drastiquement cela grâce à une vision en couleur du monde réel. De plus, les capteurs de ses caméras auront une définition trois fois supérieure à celles du Quest 2, a fait savoir Mark Zuckerberg à Protocol.

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Le CEO voit la réalité mixte porteuse de nouvelles opportunités. Cambria, dont la sortie est prévue cette année, sera le premier appareil d'une gamme que Meta espère vendre aux entreprises. « Je pense qu'il y aura un appareil de qualité professionnelle qui finira par remplacer l'ordinateur portable ou la station de travail », prophétise Mark Zuckerberg.

Mais rattrapé par le réel (une baisse du nombre d'utilisateurs de Facebook en début d'année), Meta ne compte plus dépenser sans compter pour ses paradis virtuels. La division Reality Labs qui supervise toute la stratégie liée au métavers va devoir faire avec des coupes dans son budget. Pas de licenciements en vue, mais des projets vont être arrêtés ou reportés.

Après s'être confortablement installé sur le marché des gros casques à annulation de bruit avec les WH-1000XM3 et WH-1000XM4, Sony compte bien renforcer ses positions avec le tout nouveau WH-1000XM5 tout juste officialisé. La première chose qui frappe, c'est bien sûr le design : le casque arbore des formes plus épurées et plus modernes, un changement important sachant que les précédentes générations n'avaient guère évolué sur ce point. On perd en revanche la possibilité de plier le casque.

Le point fort de la gamme, c'est l'annulation de bruit active. Pour l'occasion, Sony a développé un nouveau processeur V1 qui complète le processeur QN1 de réduction du bruit. Huit micros (quatre sur chaque oreillette) « écoutent » le bruit ambiant autour de l'utilisateur. À cela s'ajoute une fonction Adaptative Sound Control qui détecte à la fois l'environnement sonore et l'activité de l'utilisateur au fil de ses pérégrinations : le casque peut ainsi ajuster automatiquement le niveau de réduction du bruit.

Ces micros sont également mis à contribution lors des coups de fil, avec un logiciel qui concentre tout particulièrement ses efforts sur les environnements très bruyants. Un traitement avancé du signal audio promet, à grands renforts d'intelligence artificielle, que le correspondant vous entendra clairement.

La lecture musicale se contrôle avec le pavé tactile situé sur l'oreillette de droite. Un bouton permet de basculer entre les modes transparence et ANC. Tout cela ne changera pas les habitudes des utilisateurs des modèles de générations précédentes. La grande question autour du 1000XM5 concernait l'autonomie : une rumeur annonçait 40 heures de lecture, en fait Sony se contente — si on peut dire — de 30 heures, ce qui est déjà très conséquent.

Le prix du WH-1000XM5 est de 419 €, soit 40 € de plus que le prix public de lancement du précédent modèle, que l'on peut désormais trouver à 329 € sur Amazon. Avec un peu de patience, on devrait voir débouler des promos sur le nouveau modèle.

Google a ajouté un nouveau membre dans son catalogue d'écouteurs sans fil : après l'entrée de gamme des Pixel Buds A-Series, voici les Buds Pro que l'on pourrait comparer avec les AirPods Pro. Les deux gammes ont un design intra-auriculaire similaire, mais la nouvelle référence offre l'annulation active du bruit (et un mode Transparence), rendue possible avec une puce audio dotée de six cœurs.

Pour se loger au mieux dans les oreilles, les Pixel Buds Pro ajoutent un système Silent Seal censé maximiser le volume de bruit annulé, tout en restant confortable grâce à des capteurs qui mesurent la pression dans le canal auditif. L'audio spatial sera aussi de la partie d'ici la fin de l'année. Une fonction de connexion multipoints permet de basculer automatiquement la lecture audio entre les appareils utilisés.

Les écouteurs sont certifiés IPX4 (tout comme les AirPods 3 et Pro), le boîtier étant lui IPX2. L'autonomie est de 11 heures sans l'ANC, et de 7 heures avec l'annulation active du bruit. Les Buds Pro coûteront 219 €, avec une disponibilité pour le 28 juillet chez Amazon, Boulanger, CDiscount, Fnac/Darty et le Google Store, entre autres enseignes.

Cet automne, on pourra troquer son Apple Watch toute carrée par une Pixel Watch toute ronde ! Après quelques fuites malencontreuses, Google a présenté sa première montre connectée au design circulaire, elle est aussi équipée d'une couronne digitale. L'appareil fonctionne bien sûr main dans la main avec Google Assistant, les services et les apps du moteur de recherche, dont Maps et Wallet.

La Pixel Watch sera intégrée de près à l'écosystème Fitbit (qui fait partie de Google) pour toutes les fonctions liées à la santé et au suivi de l'activité sportive. Sous le capot, c'est Wear OS 3 qui carbure. Les détails sont encore assez maigres, sachant que la montre est prévue pour cet automne, en même temps que les Pixel 7 et 7 Pro.

La Pixel Watch nécessitera un smartphone Android (à partir de la version 8.0) pour fonctionner, et il faudra un compte Google. C'est mort pour les utilisateurs d'iPhone, tout comme l'Apple Watch ne sait que faire avec un appareil Android. Dans les deux cas, c'est très dommage mais jusqu'à présent, les montres Wear OS étaient compatibles avec l'iPhone.

Ken Pillonel, le bidouilleur a qui l'on doit un iPhone USB-C et un téléphone Android Lightning (🤢) vient de dévoiler son nouveau projet : des AirPods compatibles USB-C. Une vidéo de moins d'une minute montre quelques étapes de son travail ainsi que le boîtier en action, et le tout semble redoutablement bien fonctionner. Il termine sa vidéo par un plan où on le voit charger tour à tour son MacBook, son iPhone et ses AirPods avec un seul et même câble, ce qui a de quoi faire saliver.

The Verge a pu s'entretenir avec cet étudiant suisse en master de robotique, qui explique que ce challenge l'a occupé plusieurs mois. En l'état, cette modification fonctionne sur les AirPods de première et deuxième génération. Ken Pillonel a commencé à travailler sur le projet sans se soucier de l'apparence avant d'arriver à un circuit imprimé, qu'il a progressivement affiné jusqu'à réussir à le faire entrer dans l'étui des AirPods sans changer son design. L'étudiant annonce qu'une vidéo détaillant le procédé complet sera disponible prochainement, tandis que les plans seront rendus open source pour les bidouilleurs désireux de l'imiter.

Cette démonstration montre bien qu'Apple n'a pas beaucoup de travail à faire pour sortir des AirPods USB-C. Si les iPad se débarrassent petit à petit du Lightning, Apple continue malgré tout de l'imposer sur de nombreux appareils, comme toutes les gammes d'AirPods ou les accessoires « Magic » (Keyboard, Trackpad, Mouse). C'est un inconvénient, car cela oblige l'utilisateur à passer par plusieurs câbles là où le Lightning n'a plus que des désavantages en 2022 : le format est propriétaire tandis que la vitesse de transfert sur iPhone est terriblement lente (USB 2.0).

La Commission européenne a pour but de venir à bout du Lightning sur iPhone en imposant aux fabricants la présence d'un port USB-C. Une décision qui déplait forcément à Apple : le Lightning lui offre une manne financière confortable via la vente d'accessoires et la certification Made for iPhone. La mise en application de la loi n'est pas prévue avant 2024, et Apple a donc encore du temps pour trouver une parade (par exemple en supprimant purement et simplement le port).

Mise à jour 10/05 — Nouvelle version du logiciel interne des AirPods 2, AirPods 3, AirPods Pro et AirPods Max ce soir ! Le firmware est numéroté 4E71 et Apple ayant conservé sa manie extrêmement désagréable de ne pas fournir de notes de version, on ne sait rien des éventuelles nouveautés.

Mise à jour 22/03 — Apple livre une mise à jour du firmware des Beats Fit Pro, qui passe de la version 4B65 à 4E64. Comme d'hab', aucune information sur le contenu de cette nouvelle mouture.

Test des Beats Fit Pro : des AirPods Pro plus sportifs

Mise à jour 25/01 — Au tour des Beats Studio Buds de recevoir un nouveau firmware numéroté 10M359. Apple ne donne aucune précision sur les changements et les nouveautés.

Connexion automatique et réglage du volume pour les Beats Studio Buds

Article original 18/01 — Apple est en train de déployer une mise à jour du firmware des AirPods de troisième génération ce soir. La nouvelle version du logiciel interne des écouteurs est 4C170 (anciennement 4C165). Malheureusement, le constructeur ne livre aucune note de version donc on ignore absolument tout des éventuels changements ou nouveautés apportées par cette mise à jour.

Installer le nouveau firmware ne va pas non plus de soi. La mise à jour est téléchargée et appliquée automatiquement sans l'intervention de l'utilisateur, mais il est toujours possible de l'obtenir manuellement (résultat non garanti).

AirPods : comment forcer une mise à jour firmware