Deux trophées Apple Watch à décrocher en février

Mickaël Bazoge |

Les sportifs les plus complétistes auront à cœur de décrocher les deux prochains trophées qu'Apple a mitonnés pour les possesseurs d'Apple Watch. En plus de garnir le placard des trophées de l'application Forme, ces défis (à accomplir avec l'app Exercice de la montre) permettront d'obtenir des autocollants animés à glisser dans les conversations Messages.

Le trophée du nouvel an lunaire et celui d'Unité.

Le défi du nouvel an lunaire débutera le 1er février et se terminera 14 jours plus tard. Il faudra réaliser au moins 20 minutes d'une activité sportive chaque jour. Attention, ce trophée ne sera proposé qu'en Chine et quelques autres pays d'Asie.

Le second aura lieu du 7 au 28 février, l'objectif sera de boucler les trois anneaux Activité pendant 7 jours d'affilée pour obtenir le trophée Unité. Celui-ci célèbre le mois de l'histoire des afro-américains. C'est un rendez-vous annuel très important aux États-Unis et au Canada, mais l'an dernier Apple avait multiplié les initiatives partout dans le monde (il y avait eu un bracelet et un modèle spécial d'Apple Watch).

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Brevet : un mot déclencheur pour arrêter l'annulation active du bruit des AirPods

Mickaël Bazoge |

L'annulation active du bruit (ANC) des AirPods Pro, et encore plus celle des AirPods Max, peut vous isoler du monde qui vous entoure. C'est fait pour évidemment, mais parfois les personnes autour de vous peuvent avoir quelque chose d'important à dire. Apple a pensé à ce cas de figure dans un brevet décrivant une méthode par laquelle un mot-clé prononcé par quelqu'un de votre connaissance permet de désactiver l'ANC des écouteurs ou du casque.

L'invention met à contribution l'iPhone compagnon des AirPods. Le smartphone est à l'écoute des bruits extérieurs et accomplit un premier travail d'identification (soit la reconnaissance du nom du porteur des écouteurs, soit celle d'une personne autorisée à vous interrompre). Le code serait le nom de l'utilisateur, mais Apple prévoit la possibilité qu'il s'agisse de n'importe quel mot ou phrase (« le dîner est prêt ! ». C'est un exemple).

Il importe donc que le système soit en mesure de reconnaitre le mot, et aussi de déterminer si une voix extérieure correspond à celle d'un contact autorisé. Le brevet tourne davantage autour de l'interruption de l'écoute que des conséquences de cette interruption, par conséquent on peut imaginer que les AirPods jouent un son, désactivent l'ANC, basculent vers le mode Transparence, ou permettent à Siri d'alerter l'utilisateur.

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Les Beats Fit Pro avec réduction active du bruit sont en précommande 🆕

Florian Innocente |

Les petits écouteurs Beats Fit Pro avec leur design adapté à la pratique sportive et capables d'une réduction active du bruit sont en précommande à 229,95 €. On a le choix entre quatre coloris : noir, blanc, vert cendré et violet pop. La livraison débutera ce 28 janvier. Mise à jour à 16h05 : après la Fnac et Darty ce matin, c'est au tour de l'Apple Store d'ouvrir les précommandes.

Images : Beats

Ces écouteurs empruntent beaucoup aux AirPods Pro, des tests les ont décrits comme similaires dans leur réduction du bruit et leur mode transparence (ils sont d'abord sortis fin 2021 aux États-Unis). Le design par contre emprunte une autre voie, leur maintien dans le pavillon de l'oreille se fait au moyen de petites ailettes souples qui aident à les tenir en place. Trois embouts sont par ailleurs fournis.

Les commandes de lecture sont accessibles au moyen du bouton portant le logo de la marque et les fonctions d'audio spatial sont là, tout comme le basculement automatique de l'écoute entre son Mac et ses iPhone ou iPad ou bien encore le partage audio entre deux utilisateurs autour d'un iPhone.

Classés IPX4 ils sont résistants à l'eau et à la transpiration. L'autonomie annoncée est de 6h (ou 24h au total avec les recharges successives procurées par le boitier) et cela avec l'annulation du bruit enclenchée (4,5 h pour les AirPods Pro dans les mêmes conditions). Lorsque la batterie est presque à plat, 5 min de charge redonnent 1h d'utilisation.

Le boitier, contrairement à celui des AirPods 3 et Pro, n'est pas rechargeable sans fil, mais ce mode est de toute manière moins efficace qu'avec un branchement filaire. Le câble de charge USB-C vers USB-C est fourni, pas l'adaptateur secteur.

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Mini-test du chargeur Watch Puck de Native Union

Florian Innocente |

Native Union a toute une série d'accessoires pour les appareils d'Apple et parmi eux le Watch Puck, une petite station de recharge d'Apple Watch.

C'est un accessoire que le fabricant nous a envoyé il y a quelques temps déjà mais dont j'ai fini par avoir une utilisation plus régulière au fur et à mesure de la dégradation de la batterie de ma Series 5. Celle-ci, qui en est à son deuxième utilisateur et qui a beaucoup servi, se vide plus rapidement. En plus de ça, les détours occasionnels par la salle de sport à la pause déjeuner font que l'autonomie est pas mal entamée dans l'après-midi.

Ce Watch Puck se branche à n'importe quel port USB-C d'un Mac, d'un iPad, d'un hub ou d'une batterie externe. Le galet de charge (homologué MFi, le label d'Apple) est fixé à une articulation qui peut l'orienter à 45° ou 90° ou simplement le laisser à l'horizontale. L'Apple Watch, quelle que soit la génération, sera rechargée à 5 W.

C'est un petit accessoire léger (20 grammes), peu encombrant — il n'y a pas de câble qui pend — et qui, dans mon cas, sert d'abord à dépanner au bureau, mais on peut l'envisager comme une solution qu'on emmènera avec soi en déplacement. Un détail, sur les portables d'Apple les ports USB-C sont assez proches les uns des autres. On ne pourra pas faire cohabiter l'accessoire avec un câble USB-C déjà branché à côté, c'est l'un ou l'autre.

Pas de place pour les deux

Native Union le vend 49,99 €, ce n'est quand même pas donné et c'est un peu plus cher que les accessoires concurrents : 32 € pour la solution d'Anker ou 45 € pour celle de Satechi, mais celles-ci ne sont pas articulables. On peut en trouver d'autres trois fois moins onéreux, mais en général ces chargeurs ont une prise USB-A. Là, tout dépendra de la connectique de votre source d'alimentation privilégiée.

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Projet Iris : Google développerait son propre casque de réalité augmentée

Mickaël Bazoge |

Voilà une révélation qui n'étonnera pas grand monde : Google développerait son propre dispositif de réalité augmentée. Baptisé « projet Iris », ce produit est plus ou moins prévu pour 2024. Les prototypes actuels ressembleraient à des lunettes de ski, et ils fonctionneraient sans avoir besoin d'être reliés à une batterie externe, selon The Verge.

Les Google Glass Enterprise Edition de deuxième génération.

Dans le moteur de l'appareil se trouverait une puce maison (comme le Sensor des Pixel 6), tandis que le système d'exploitation est Android. Mais cela pourrait changer, Google pouvant décider de mettre au point un OS dédié. Détail intéressant : une partie des lourds calculs nécessaires aux expériences de réalité augmentée serait réalisée par les serveurs du moteur de recherche. Le casque devra donc être connecté à internet pour accomplir ses tâches.

On est donc loin des Google Glass, ces lunettes qui projettent des informations sur un verre. Un produit qui a échoué à s'imposer auprès du grand public mais que Google espère pérenniser dans le monde de l'entreprise. Le projet Iris est manifestement plus ambitieux, avec une équipe dédiée de 300 personnes et des centaines d'embauches de prévues.

Projet Starline.

Clay Bavor supervise le développement de ce projet, c'est lui qui avait géré la conception du projet Starline, cet étonnant miroir pour des appels vidéo très réalistes. Ce dernier pourrait d'ailleurs être lancé commercialement en 2024, en même temps que le casque AR.

Google a fait figure de précurseur pour les technologies de réalité virtuelle et augmentée. Il y a eu le Glass bien sûr, mais aussi les casques VR Cardboard en carton (définitivement arrêtés débuté 2021) et la plateforme Daydream de réalité virtuelle, qui n'a pas fait long feu.

Malgré ces déconvenues, Google a continué de s'intéresser au secteur, en particulier de la réalité augmentée : en juin 2020, le groupe s'offrait les services de North, spécialiste des lunettes AR, tandis que les offres d'emploi se sont multipliées pour concevoir un OS spécialisé AR…

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Health Auto Export : visualiser et exporter les données des apps Forme et Santé sur Mac et iPad

Mickaël Bazoge |

Début janvier, c'est souvent l'occasion de faire le point sur son activité physique et sportive de l'année écoulée… et de prendre, le cas échéant, les bonnes résolutions qui s'imposent. Certains utilisateurs vont peut-être ouvrir l'application Forme pour la première fois depuis très longtemps !

Pour une opération de remise en forme, l'app propose plusieurs options intéressantes, à commencer par le panneau des tendances résumant la progression dans le temps de l'utilisateur pour les calories brûlées, les minutes d'entraînement, la distance parcourue, le VO2 Max, etc.

Le panneau des tendances et les décomptes mensuels dans l'app Forme.

Il est aussi possible d'afficher l'ensemble des résumés des cercles d'activité en touchant l'icône en forme de calendrier. L'application fournit également des stats quand on touche l'option Plus de détails à côté de l'encadré des exercices.

Mais il est vrai que l'application Forme est assez limitée dans la présentation des statistiques. Pour aller plus loin, on peut se tourner vers l'application Santé, qui compile les données recueillies durant les exercices et propose des graphiques synthétiques, tendances et points-clé sur de plus longues périodes de temps.

Pour découvrir plus avant l'app Santé (qui n'est pas nécessairement la plus évidente à appréhender), on vous renvoie vers notre série À votre Santé.

Ces outils sont pratiques, mais ils se limitent à l'iPhone et à son écran étriqué, surtout quand il s'agit d'examiner des statistiques sur le long terme. Malheureusement, Apple semble penser que ni Forme, ni Santé n'ont leur place sur Mac et sur iPad (l'application Forme existe sur iPadOS, mais c'est une coquille pour Fitness+). L'app Santé permet d'exporter ses données en touchant l'icône de votre profil, puis Exporter toutes les données Santé.

Mais comme son nom l'indique, c'est un gros paquet qui contient l'ensemble des données stockées par l'application au fil des ans, ce qui peut peser très lourd. Et les fichiers obtenus à l'arrivée, dans les formats xml et csv (pour les électrocardiogrammes), sont complexes à exploiter sans logiciel spécialisé.

Il faut se tourner vers des développeurs tiers pour combler le vide, comme par exemple Health Auto Export qui offre plus de souplesse dans la visualisation des données. Il faut tout d'abord installer l'app sur l'iPhone, qui synchronisera dans iCloud Drive les données de Santé nécessaires à son bon fonctionnement. C'est à configurer dans l'onglet Automations, et l'opération peut être plus ou moins longue en fonction de la période demandée.

Health Auto Export sur iPad.

Sur Mac, l'application manifestement « catalystée » de la version iPadOS est un peu brinquebalante avec son interface pas complètement optimisée ni localisée en français. Toutefois, elle permet de visualiser son activité sportive sur le confortable écran de son ordinateur selon une période donnée (bien que l'affichage annuel lui pose problème, du moins chez moi). On peut également afficher les stats d'une catégorie spécifique de l'app Santé, comme le niveau sonore des écouteurs :

Health Auto Export permet également d'exporter les données en csv ou json, en fonction de critères comme l'intervalle (secondes, jours, mois…), la durée et le (ou les) catégorie(s) désirée(s). Les réglages sont pratiquement inexistants sur Mac comme sur iPad, tout se configure depuis l'app iPhone en fait, qui comprend également un onglet Statistics dans lequel piocher des graphiques.

Tout cela n'est pas gratuit. Pour débloquer l'ensemble des fonctions, un abonnement Premium est nécessaire, il est facturé 0,99 € par mois ou 5,99 € par an (une licence perpétuelle est proposée à 11,99 €). Une période d'essai gratuite est toutefois disponible histoire de se faire une idée.

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L'absence de Samsung dans le secteur de la réalité augmentée commence à inquiéter

Mickaël Bazoge |

Depuis ces dernières années, Samsung met toutes ses billes dans le développement des appareils pliables, un segment du marché tout neuf que le constructeur a défriché. Si la mayonnaise a finalement l'air de monter, force est de constater que pour le moment, ça ne fait pas vraiment frémir les ventes autant que les observateurs (et peut-être même Samsung) pouvaient l'espérer.

Le Galaxy Fold3.

En 2021, Samsung a conservé sa couronne de premier constructeur de smartphone en termes de part de marché mondiale, selon TrendForce. Mais la croissance a été très modeste : +0,9% d'une année sur l'autre, alors qu'Apple a engrangé une poussée de 25,5% (+35,1% pour Xiaomi). Malgré les efforts intenses de Samsung avec des smartphones pliables de plus en plus sophistiqués (et de moins en moins chers), la progression de l'entreprise semble bloquée par rapport à une concurrence plus conservatrice.

Pendant que Samsung trace sa route dans le pliable, la concurrence a préféré s'intéresser à la réalité augmentée et à la réalité virtuelle. Meta, avec le Quest 2 et ses grandes ambitions un peu folles pour le métavers, Apple et son futur casque pas donné, Microsoft et l'HoloLens, Sony avec le PSVR2 pour la PlayStation 5… Il y a du beau linge ici, mais de Samsung, point.

Pourtant, Samsung avait été là aussi un précurseur et un promoteur zélé de la réalité virtuelle : à une époque, le constructeur commercialisait un casque Gear VR à utiliser avec ses smartphones haut de gamme (quand le périphérique n'était pas directement offert à l'achat). Mais depuis 2019, les initiatives dans ce domaine sont beaucoup plus discrètes, voire inexistantes.

La réalité virtuelle n

La réalité virtuelle n'a plus trop la cote chez Samsung

Samsung n'a pas complètement abandonné ce terrain, toutefois. En novembre dernier, l'entreprise investissait au capital de DigiLens, une start-up fabricant des verres XR (terme fourre-tout désignant la réalité virtuelle et la réalité augmentée). Et puis Samsung peut toujours piocher chez ses partenaires et en interne pour développer rapidement son propre casque.

Mais les experts interrogés par The Korea Herald sont inquiets : même en mettant de côté le matériel (et ce n'est pas rien), Samsung n'a pas la plateforme qui va bien. Apple fourbit ses armes depuis la première version d'ARKit, Sony peut bien sûr compter sur ses studios et les studios tiers pour concevoir du contenu, Meta a déjà son propre écosystème…

Samsung va ramer pour monter dans le train si d'aventure la XR devait finir par exploser chez le grand public et dans les usages (Statista prévoit que ce marché pourrait peser 300 milliards de dollars dès 2024). Et le jour arrivera peut-être où les lunettes de réalité augmentée remplaceront les smartphones, pliables ou pas.

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