Parmi toutes les Series 7 en magasin, c'est sur le modèle aluminium vert en taille 41 mm et GPS qu'Amazon a choisi de faire une promo. Cette Apple Watch, vendue avec le bracelet Sport trèfle est à 384,81 € au lieu de 429 €, et elle est en stock. Les autres modèles sont campés sur le tarif Apple.

Prise en main de l'Apple Watch Series 7

Les différents AirPods et les nouveaux Beats Fit Pro sont à des prix plus intéressants en ce moment chez Amazon Italie, qui livre moyennant 4,76 €. Tous sont en stock et sont des produits neufs, vendus directement par Amazon.

Tout juste sortis, les bons Beats Fit Pro sont déjà en promo à 188,50 € sur leurs coloris noir, blanc et violet. Ailleurs ils sont encore à leur tarif normal de 229,95 €.

Les AirPods 3 sont à 163,91 € au lieu de 199 € (189 € chez Amazon France). Les AirPods Pro 2021 coûtent 179,49 € au lieu de 279 € (215 € sur Amazon France). Vu la différence de prix, autant préférer les Pro aux 3 si on n'a rien contre les écouteurs intras. Les AirPods 2 s'affichent à 106,54 € au lieu de 149 € (129 € sur Amazon France).

Enfin les AirPods Max ne sont pas mal placés avec 444,90 € sur les coloris noir, rose et bleu (466,35 € sur les autres). En France ça oscille entre 435 € (le rose) et 529 à 579 €. Les frais de livraison des Max passent à 6,63 €.

Test des Beats Fit Pro : des AirPods Pro plus sportifs

Mise à jour 20h — Alex Kipman, un des principaux développeurs du casque HoloLens, a tenu à faire entendre un autre son de cloche sur Twitter. L'ingénieur demande de ne pas croire tout ce qu'on lit sur internet : « HoloLens se porte très bien et si vous cherchez sur internet, vous pouvez aussi lire que nous avons annulé l'HoloLens 2… La dernière fois que j'ai vérifié, ça a été un succès ».

Article original — Y aura-t-il un HoloLens 3 ? Rien n'est moins sûr selon Business Insider, qui a pu s'entretenir avec différents employés travaillant dans les équipes AR de Microsoft. Trois d'entre eux expliquent que Microsoft aurait jeté les plans de cette troisième version à la corbeille, ce qui pourrait marquer la fin de la gamme. En interne, la firme de Redmond hésiterait entre plusieurs stratégies, au grand dam des équipes qui ne savent plus sur quel pied danser.

Les personnes interrogées expliquent que les directives sont plus que confuses : « Ce qu'on nous disait de faire changeait tous les mois », précise l'un d'entre eux. Microsoft serait notamment partagé entre la création de logiciels pour le métavers et le développement de hardware maison dédié à l'AR.

Microsoft a déjà un pied dans le domaine avec ses HoloLens, dont la première version est sortie en 2015 et qui sont destinés aux professionnels. En 2020, l'entreprise a embauché l'ancien vice-président de l'ingénierie d'Apple Ruben Caballero pour travailler sur ses projets d'AR à destination des consommateurs. En décembre, les rumeurs voulaient que la firme se soit rapprochée de Samsung à l'été 2021 pour un nouveau projet de lunettes AR.

Désormais, Business Insider affirme que Microsoft aurait en réalité abandonné l’HoloLens 3 l'été dernier et que le projet avec Samsung serait un tout nouvel appareil. Un porte-parole a assuré au site que Microsoft restait attaché à l'HoloLens et à son développement. Face à ces deux sons de cloche, difficile de prédire l'avenir de ce produit visant un marché assez spécifique. Les deux premières versions n'ont pas été un franc succès : un ancien employé estime que l'entreprise en a écoulé entre 40 000 et 60 000 exemplaires, ce qui ne représente pas grand-chose à l'échelle de Microsoft.

Pour l'AR, le CEO de Microsoft Satya Nadella désirerait réutiliser la stratégie ayant popularisé Windows, à savoir créer des logiciels populaires utilisée par tous les fabricants, sans se préoccuper du côté hardware. Le rachat d'Activision-Blizzard va dans ce sens, Nadella ayant précisé que le gaming allait jouer « un rôle clef dans le développement des plateformes de métavers ». L'annonce d'un projet commun avec Samsung aurait donc surpris et désorienté tout le monde.

Ce manque de directive claire aurait fini par lasser les équipes. « Le gros problème est qu'il y a une incertitude sur ce que l'équipe doit construire exactement […] Voir l'équipe se concentrer sur une stratégie nouvelle et incertaine est assez démoralisant », explique un employé.

Certains voudraient en effet que l'entreprise reste sur les secteurs des appareils professionnels, d'autres qu'elle se concentre sur le grand public, d'autres sur l'armée… D'après les analyses d'Insider sur LinkedIn, au moins 25 employés des équipes AR de Microsoft se seraient tournés vers Meta en 2021, qui s'investit elle aussi à fond dans le développement du métavers.

La fondation Mozilla s'est beaucoup investie dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée, en mettant les mains dans le cambouis du développement de WebVR dès 2015, puis de WebAR. De toutes ces cogitations a émergé Firefox Reality, un navigateur lancé fin 2018 entièrement dédié à la « réalité étendue » (XR), un terme fourre-tout dans lequel viennent s'abriter l'AR et la VR.

Ce navigateur, disponible sur les grandes plateformes AR/VR, va mourir de sa belle mort pour mieux renaître de ses cendres. Mozilla a en effet annoncé que Firefox Reality allait quitter les boutiques d'apps dans les prochaines semaines. Mais ne soyez pas trop triste : le projet est désormais entre les mains de la start-up Igalia, qui en a fait la base de son futur navigateur Wolvic.

Basé sur la version open source d'Android, Wolvic sera disponible la semaine prochaine en beta dans les magasins d'apps d'Oculus et de Huawei (l'AppGallery). Le logiciel va aussi s'adapter aux casques de HTC (Vive Focus), Lynx et Pico Interactive. Igalia compte également se rapprocher de Lenovo et de Qualcomm pour leurs appareils XR. Il est possible de jeter un œil sur le code dans ce dépôt GitHub, où l'on apprendra que Wolvic est déjà localisé en français.

L'équipe d'Igalia compte dans ses rangs des contributeurs aux principaux moteurs de rendu web, elle a à son actif quelques portages WebKit (le moteur de Safari) et comprend des collaborateurs travaillant pour plusieurs navigateurs. La jeune pousse a les fonds pour tenir durant les deux prochaines années, mais la porte est ouverte à tous les investisseurs.

Du côté d'Apple, on se prépare également au grand chambardement à venir, avec le support de WebXR dans les web apps PWA de Safari.

Depuis 2015 et le lancement de la première Apple Watch, on s'est fait une raison : seule la Pomme est autorisée à ajouter de nouveaux cadrans pour sa montre connectée. Difficile de se plaindre, le constructeur proposant régulièrement des nouveautés, comme le tout récent cadran Lumières Unité. Et puis en termes de personnalisation, il y a de quoi faire avec les nombreuses options disponibles pour chaque cadran, et les complications.

Mais pas question de laisser des développeurs créer et distribuer leurs propres cadrans. Après la sortie de la Series 7, Alan Dye, le vice-président d'Apple en charge du design des interfaces, avait présenté les cadrans comme des « toiles » pour les développeurs, des modèles dont ces derniers peuvent s'emparer pour créer des complications « et transformer un de nos cadrans en un cadran personnalisé ».

Pour Apple, le grand écran de la Series 7 est un plus pour la lisibilité et l'accessibilité

Les murs s'écartent un peu, mais ils restent solidement plantés au sol et il est impossible de voir au-delà. À moins que ? Le développeur et bidouilleur Khaos Tian a découvert que watchOS avait la capacité de charger le bundle d'un cadran qui n'était pas déjà présent dans le système. Autrement dit, tout est en place pour pouvoir accueillir des cadrans tiers et les gérer depuis l'app Watch de l'iPhone, ou directement depuis le poignet. On trouvera dans ce dépôt GitHub un exemple de cadran pour le simulateur watchOS de Xcode, ainsi que des instructions pour créer le bundle.

Ce projet Xcode contient des API privées, donc pas question pour Apple d'en autoriser l'installation depuis l'App Store. Si on peut se prendre à rêver de l'apparition d'une offre de cadrans tiers — Apple ayant après tout les moyens de faire la police dans sa boutique pour éviter le recel de contrefaçons —, la prudence recommande d'évoquer l'hypothèse qu'il s'agit là d'un dispositif interne propre à Apple pour ses cadrans maison.

Dans son test de l'Apple Watch Series 5 en titane, Anthony caressait l'idée d'un « Watch Face Studio », l'équivalent d'une boîte de Lego dans laquelle on peut assembler les différents éléments des cadrans existants et leurs complications, augmentés d'options supplémentaires pour les couleurs et les typographies. Un système plus souple que celui proposé actuellement, qui encadre sévèrement la créativité. Peut-être que la découverte de Khaos Tian nous mènera vers ce projet un peu fou.

Tout est relatif, mais pour un développeur, créer un cadran est aussi simple que de concevoir une application. On en avait eu l'exemple il y a quelques années, Steve Troughton-Smith ayant mis au point une application watchOS dont la fonction unique est de donner l'heure… Malheureusement, Apple s'oppose à ce type d'apps.

Créer des cadrans pour Apple Watch serait très facile, mais Apple n’en veut pas

Se tester pour savoir si on a chopé le Covid est devenu une activité familiale qui revient (probablement trop) régulièrement pour bon nombre d'entre nous. Les autotests faits à la maison ont l'avantage de donner une réponse rapidement, même si en cas de diagnostic positif il faut en passer par une confirmation avec un second test antigénique ou PCR réalisé dans une officine.

Les outils permettant d'établir un diagnostic à coup sûr ou presque restent coûteux et seuls des professionnels y ont accès. Mais les choses pourraient changer avec ce kit mis au point par une équipe de chercheurs de l'Université de Californie à Santa Barbara. Le SmaRT-LAMP se compose d'une sorte de plaque de cuisson sur laquelle est posée une boîte soutenant un smartphone. Une lampe LED pour illuminer les prélèvements complète le dispositif.

L'application Bacticount, développée par les chercheurs, utilise les capacités de l'appareil photo pour analyser jusqu'à 96 prélèvements salivaires déposés sur un plateau placé sur la plaque de cuisson. Les résultats tombent au bout de 25 minutes. Le SmaRT-LAMP est aussi précis que les tests PCR, selon une étude réalisée par ces mêmes chercheurs auprès d'un échantillon d'individus présentant des symptômes et d'autres testés négatifs.

Le kit coûte une centaine de dollars rapidement rentabilisés, puisqu'il peut servir à de multiples reprises (chaque examen de 96 prélèvements revient en fait à 7 $, puisqu'il faut ajouter des consommables). Cela reste bien moins cher que les autotests à usage unique ou les tests PCR.

Le système fonctionne actuellement avec un Galaxy S9 pour lequel le kit a été calibré, mais il suffirait de pas grand chose pour que le dispositif puisse être utilisé avec d'autres modèles. L'application est open source. Et en bonus, le SmaRT-LAMP peut facilement être reconverti en outil de diagnostic pour d'autres pathologies.