C’est la fête dans le casque de réalité virtuelle l’ordinateur spatial d’Apple : Apple Arcade a gagné cette semaine pas moins de deux nouveaux jeux optimisés pour le Vision Pro. Face à une telle abondance de nouveautés, j’ai placé l’appareil sur la tête et immédiatement téléchargé les nouveautés : Histoires de Solitaire et Crossy Road Castle. Premier constat, ils ne sont ni l’un ni l’autre réellement nouveaux, puisqu’ils étaient proposés sur le service de jeu d’Apple depuis un moment déjà : 2020 pour la variante de Crossy Road et même 2021 pour l’énième Solitaire.

La nouveauté, ce sont les versions optimisées pour visionOS et il y a suffisamment peu de jeux dédiés au casque pour qu’on ne fasse pas la fine bouche. Commençons par Histoires de Solitaire, parce que c’est le plus simple et évident des deux nouveautés. Ce solitaire, oui, reprend les règles de base du jeu de carte qui se joue seul, en ajoutant un mode scénario avec une histoire pour les amateurs. J’ai joué deux minutes à la version visionOS, qui s’affiche dans une sorte d’appareil rétro façon vieux téléviseur soit en réalité augmentée, soit dans un environnement virtuel du système.

Cela fonctionne correctement, le système de visée avec les yeux de visionOS et le pincement avec la main pour sélectionner une carte, puis pour la glisser et déposer sur le plateau est parfaitement adapté. La réalité augmentée fonctionne aussi bien si on veut positionner le jeu sur une vraie table dans son environnement. Bref, je n’ai pas de critique à faire, mais bon, c’est un solitaire quoi.

Crossy Road Castle est un petit peu plus intéressant pour son gameplay qui exploite bien les deux mains. Ce jeu de plateforme est assez classique sur la forme, avec une poule qu’il faut faire évoluer dans des niveaux variés qui jouent sur la hauteur. Elle peut aller de droite à gauche et sauter pour atteindre les plateformes supérieures. Avec visionOS, on peut jouer avec une manette ou alors avec ses deux mains : celle de gauche doit former un pouce qu’on oriente à droite ou à gauche pour avancer l’animal virtuel dans la même direction et celle de droite permet de sauter avec un pincement.

J’ai vite pris le coup de main et la manipulation du jeu est alors plutôt confortable, même si j’imagine qu’un joueur plus impliqué préférera tout de même une manette. Reste que l’incrustation dans le monde réel permise par visionOS n’apporte strictement rien, on est toujours fondamentalement face à un jeu en 2D affiché dans un rectangle au milieu de la pièce. Le Vision Pro n’améliore en rien l’expérience, si ce n’est pour les gestes avec les mains et je ne suis pas certain que ce soit un argument par rapport au même jeu sur un iPhone.

Il existe d’autres jeux bien meilleurs pour le Vision Pro sur Apple Arcade, fort heureusement. Même si ce n’est pas ma tasse de thé, Synth Riders est sans doute le plus abouti, ce qui n’est pas étonnant quand on pense que c’est un jeu créé pour la réalité virtuelle. Super Fruit Nina, une version exclusive à visionOS du célèbre jeu pour smartphones, exploite bien l’immersion également, même si les contrôles à la main sont loin d’être optimaux.

Hors d’Apple Arcade, Blackbox for Vision (14,99 €) est peut-être le jeu qui m’a le plus impressionné. La version pour iPhone exploitait déjà toutes les possibilités du smartphone, celle pour visionOS fait de même et les puzzles prennent une toute autre dimension. Il faut se déplacer, interagir différemment selon les éléments à gérer et pour le coup, c’est un jeu qui exploite les capacités du Vision Pro et ne fonctionnerait pas sur un autre appareil.

Ce type de jeux reste rare néanmoins, la majorité du catalogue fourni notamment via Apple Arcade consiste en un jeu 2D affiché dans un rectangle, certes au milieu de la pièce en réalité augmentée. Pour l’heure, le Vision Pro n’est clairement pas un appareil destiné aux joueurs. Ce qui n’est pas une surprise au fond, puisque ce n’est pas un aspect qu’Apple a tellement mis en avant.

Une prochaine génération d'Apple Watch pourrait utiliser de petites plaques de cuivre recouvertes d'une fine couche de résine. La carte logique de ces montres améliorerait ainsi sa résistance à l'eau, à la corrosion ainsi que sa durabilité.

Un autre avantage possible explique Digitimes, est une finesse améliorée de cette petite carte électronique. Peut-être l'occasion de glisser d'autres composants plus épais ou de faire mincir le boitier de ces Apple Watch. Enfin, le perçage de ces petites plaques serait plus simple en l'absence de fibre de verre.

Il y a toujours cette rumeur d'une refonte importante de l'Apple Watch avec un design revu à l'occasion de la première décennie de ce produit. Il n'y a cependant pas encore beaucoup d'informations sur ce que l'on peut espérer en évolutions matérielles sur les prochaines Series et Ultra (lire La pression artérielle serait au menu des prochaines Apple Watch).

Mark Gurman suggère à son tour qu’Apple aurait abandonné son écran microLED

Le responsable du marketing mondial d'Apple pour la réalité augmentée et le Vision Pro est parti en retraite. Pas de départ dramatique a priori puisque Franck Casanova a passé 36 ans chez Apple, un vétéran de la Pomme au sens propre du terme.

En 2019, alors que le Vision Pro était encore loin d'être dévoilé, mais que Tim Cook vantait déjà les mérites de la réalité augmentée, Casanova avait été chargé de préparer le marketing du futur produit. Ce cadre était un habitué des technologies en naissance chez Apple, tout au long de sa carrière, il a été une sorte d'évangéliste des nouveautés d'Apple.

Avant le retour de Steve Jobs, il était à la tête de l'équipe de l'Advanced Technology Group, il assurait des démonstrations de QuickTime ou de produits comme l'eMate, les Newton, Mac OS X. Il a également dirigé le marketing produit de l'iPhone auprès des partenaires d'Apple pendant 17 ans. Il était entré chez Apple en 1988 et ne l'avait quitté qu'un an, pour faire un tour chez MetaCreations (MetaTools, Bryce, Kai's Power Tools, etc.).

Vous ne connaissez probablement pas la gamme de climatiseurs portables Reon Pocket de chez Sony, et c'est normal : issue d'un financement participatif en 2019 (et rachetée ensuite par Sony), elle s'est cantonnée aux pays asiatiques. Mais la 5e itération est attendue en Europe dès le mois de mai, et est en précommande sur le site britannique de Sony pour 139 £ (environ 160 €).

Ce petit boîtier se place dans le cou, au niveau de la nuque, et peut soit vous réchauffer soit vous refroidir. Il existe en deux versions, pensées soit pour des vêtements casual, soit pour des chemises et autres costumes. L'appareil est équipé de plusieurs modes : il peut soit fournir du froid, avec cinq niveaux — et une autonomie qui varie de 17 à 4 heures —, soit de la chaleur, avec quatre niveaux (de 8 à 4 heures d'autonomie). La batterie interne se recharge en USB-C, comme tous les appareils modernes, et un smartphone est nécessaire pour configurer le produit.

Cette nouvelle version est annoncée comme plus silencieuse — elle intègre un ventilateur — et plus autonome que les versions précédentes, et Sony propose aussi un petit capteur qui va permettre d'automatiser le fonctionnement du climatiseur portable. Placé dans une poche de chemise ou sur un sac, il va mesurer la température et l'humidité ambiante pour passer d'un mode à un autre. Sony ne donne pas de valeurs exactes pour la température, mais les exemples montrent que la plaque de métal du Reon Pocket 5 permet d'obtenir une température environ 10 °C plus faible que la valeur ambiante en quelques minutes.

Nomad ressort une édition limitée de son bracelet fluorescent Glow pour Apple Watch. Cette seconde mouture est décrite comme trois fois plus lumineuse que la précédente lorsque la lumière faiblit.

C'est tout l'intérêt de cet accessoire en fluoroélastomère, il brille d'un coloris vert fluo dans l'obscurité. Ce bracelet au look sportif, qui peut aller dans l'eau, est de la même famille que celui que nous avions pris en main récemment. Ce modèle Glow est vendu entre 56 et 60 € selon la taille.

Coup d’œil sur le bracelet Apple Watch Sport de Nomad : une bonne alternative au modèle d'Apple

Une coque pour iPhone 15 Pro sur le même principe était proposée mais le premier stock a vite été épuisé.

L’effervescence autour du Vision Pro serait en train de retomber comme un soufflé. Alors que l’intérêt pour le casque s’essoufflerait dans les boutiques américaines, Apple aurait d’ores et déjà revu ses prévisions de vente à la baisse, et pas qu’un peu.

D’après Ming-Chi Kuo, alors que le fabricant prévoyait au départ de vendre 700 000 à 800 000 unités cette année, il n’envisagerait plus que d’en écouler 400 000 à 450 000. Si on prend le plan original le plus optimiste et la nouvelle projection la plus pessimiste, Apple a donc divisé par deux son estimation.

Selon l’analyste souvent bien renseigné, Apple a réduit ses commandes auprès de ses fournisseurs dans l’attente d’un lancement à l’international, signe d’une demande plus faible que prévu aux États-Unis. Ce début de carrière apparemment décevant sur ses propres terres conduirait la Pomme à se méfier des performances commerciales du Vision Pro dans les autres pays. Elle s’attendrait même à des ventes plus faibles en 2025 qu’en 2024, quand bien même le produit sera disponible plus largement dans le futur.

Dans ce contexte de défiance, les déclarations de Tim Cook sur le Vision Pro lors de la prochaine présentation des résultats trimestriels, le 2 mai, seront scrutées à la loupe. Le Vision Pro sera commercialisé dans d’autres pays dans le courant de l’année, dont la Chine comme le CEO l’a révélé, et peut-être le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, le Japon et la France.

Test du Vision Pro : finalement, faut-il craquer pour l’informatique spatiale ?

Comme pour les autres systèmes, Apple a mis à jour visionOS, qui passe en version 1.2 bêta 3, et watchOS, qui suit la même voie avec une bêta 3 pour la version 10.5. Et comme pour macOS, iPadOS ou tvOS, les nouveautés sont maigres : Apple semble se concentrer sur tous les changements imposés par l'Europe dans iOS 17.5.