Attention aux trop bonnes affaires sur les Apple Watch reconditionnées

Nicolas Furno |

Des Apple Watch reconditionnées vendues notamment par Boulanger se sont avérées de trop bonnes affaires. Comme le détaille Geoffroy Ondet sur 01Net, on peut tomber sur des modèles assemblés à la va-vite et surtout avec des pièces non officielles et de piètre qualité. Le journaliste a commandé il y a quelques mois une Apple Watch Series 5 reconditionnée affichée à 169 € et présentée comme un modèle en « Excellent état ». À la réception, la montre semble en effet comme neuve, mais c’était une illusion.

Après seulement trois semaines d’utilisation et sans choc ou mauvais traitement, l’écran se fissure et un éclat de verre finit même par se retirer de la dalle protectrice. À ce stade, l’Apple Watch restait fonctionnelle, mais les fissures ont continué de grandir jusqu’à déloger l’écran et ouvrir la montre en deux. De quoi révéler la source du problème : il ne s’agissait pas d’une pièce d’origine vendue par Apple, mais un écran contrefait d’une qualité nettement inférieure. Le connecteur pour le capteur de pression Force Touch a été laissé vide et même si la fonction a disparu avec watchOS 7, la Series 5 devrait intégrer le matériel nécessaire.

Quelques fissures tout d’abord (à gauche) et bientôt, la montre s’ouvre en deux (à droite). Entouré en rouge, le connecteur pour le capteur de pression Force Touch, inutilisé sur cette montre reconditionnée (photos 01Net).

Vérifications faites, cette mésaventure n’est pas un cas isolé. Le journaliste cite de nombreux autres exemples de clients qui ont reçu une Apple Watch reconditionnée constituée de pièces contrefaites d’une qualité déplorable. D’autres ont aussi vu leur écran se fissurer sans raison, il y a également des témoignages de montres qui meurent après un bref passage sous l’eau, y compris après une seule douche. L’étanchéité garantie sur une montre Apple d’origine n’est plus toujours assurée suite à une réparation peu soigneuse ou à l’utilisation de composants contrefaits.

Face à ces problèmes, Boulanger a rapidement réagi en retirant les produits reconditionnés par le partenaire utilisé et en proposant des remboursements. C’est bien, mais c’est un problème plus profond pour le monde du reconditionnement, comme le titre de l’article de 01Net le souligne bien : « Pourquoi vous devriez vous méfier des produits reconditionnés ? ».

Le titre recommande de se méfier pas uniquement des Apple Watch trop bon marché vendues par tel reconditionneur sur le site de Boulanger, mais du concept même. L’utilisation de pièces que l’on dit compatibles et qui sont souvent contrefaites est en effet un problème majeur, que nous avions détaillé dans notre série sur le sujet.

Certifié reconditionné #3 : les pièces « compatibles » et le problème de la confiance

Certifié reconditionné #3 : les pièces « compatibles » et le problème de la confiance

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Vision Pro : de premiers retours enthousiastes sur les nouvelles vidéos spatiales

Félix Cattafesta |

Apple a invité plusieurs journalistes américains à une petite séance de test focalisée sur les futures vidéos spatiales du Vision Pro. La dernière bêta d'iOS 17.2 a apporté un mode de capture vidéo pensé pour le casque, réservé aux propriétaires d'iPhone 15 Pro. Les premiers retours sont enthousiastes, mais notent quelques petites limitations.

Joanna Stern du Wall Street Journal rappelle le fonctionnement : l'iPhone va enregistrer deux flux vidéo 1080p à 30 FPS simulant la vision humaine à l'aide de ses capteurs grand angle et ultra grand angle. Les deux flux sont superposés dans le casque, ce qui fait que le cerveau les voit en 3D. La vidéo apparait dans une sorte de cadre avec des bords flous, donnant l'impression que le tout est projeté de manière holographique dans la pièce.

Apple ne s'est pas contentée de présenter des vidéos préenregistrées aux journalistes, mais les a laissés prendre leurs propres vidéos. La démo a eu lieu dans une sorte de cuisine avec un chef préparant des sushis avant de les montrer à la caméra. « Lorsque je l'ai visionné dans la Vision Pro, les sushis et les baguettes avaient vraiment l'air d'être en 3D. Ils étaient clairement au premier plan, plus proches de moi que le reste de l'image », explique Johanna Stern. Elle note cependant que l'éclairage était optimal : il faudra voir ce qu'il en est en condition réelle. Le résultat a globalement convaincu TechRadar :

J'ai obtenu exactement l'effet que j'espérais. La profondeur est intéressante, mais elle n'est pas exagérée ni choquante. Au contraire, la scène ressemble exactement à ce dont je me souviens, avec une profondeur réaliste [...] L'audio est également capturé, et le son est parfaitement normal, sans spatialisation.

Image : Apple / TechRadar.

La simplicité de la prise de vidéo spatiale est louée par les différents testeurs. Il suffit d'activer un mode spécifique dans l'Appareil Photo, de passer son téléphone en mode paysage, et le tour est joué. « Rien dans le tournage de la vidéo ne m'a semblé différent des autres vidéos que j'ai tournées », explique TechRadar. Il n'y a ensuite pas de démarche particulière a effectuer, mis à part de rester à une certaine distance des sujets (au moins 0,5 m, pas plus de 2 m). Le journaliste note que le format sera automatiquement activé pour les propriétaires de Vision Pro ayant connecté l'appareil à leur compte iCloud.

Il faut compter environ 130 Mo pour une minute de vidéo. John Gruber explique qu'il n'a pas pu enregistrer de vidéos avec son casque de test pour comparer la qualité avec le dernier smartphone d'Apple. Il a cependant pu en consulter, et n'a pas remarqué de différence avec un fichier capturé à l'aide d'un iPhone 15 Pro.

Plusieurs limitations sont tout de même à noter. Filmer une vidéo spatiale empêche pour l'instant de modifier la luminosité ou le contraste, ce qui devrait donner des vidéos avec du grain en faible lumière. Apple n'a visiblement pas prévu de rendre ce type de vidéo lisible sur autre chose qu'un Vision Pro, alors que cela serait techniquement possible. Les clips ne peuvent pour le moment être modifiées qu’avec un Vision Pro ou sur un iPhone, Final Cut gagnant cette possibilité dans le courant de l'année prochaine. Les modifier sur un Mac les transforme pour l'instant en simples vidéos 2D.

Une vidéo spatiale d'Apple. L'effet 3D des bulles est saisissant d'après les retours.

Quelques critiques reviennent, notamment sur la qualité. « Les vidéos spatiales sont vraiment belles, mais j'ai ressenti le désir de les voir en 60 images par seconde plus fluides, en 4K ou les deux », explique CNET. « Les vidéos spatiales n'ont pas l'air d'être à basse résolution ou grossières, mais donnent plutôt la sensation de regarder des films », nuance John Gruber.

TechRadar regrette également l'impossibilité d'opter pour un cadre complet plutôt que pour des bords flous. Le journaliste mentionne certains effets bizarres, comme une personne ayant l'air étrangement petite alors qu'elle était en arrière-plan d'une scène. L’illusion s'est visiblement dissipée lorsque le sujet s'est approché. Sur un autre registre, il reproche le poids de l'appareil, qu'il n'a jamais réussi à serrer de manière optimale étant donné qu'il manquait la sangle supplémentaire passant au-dessus du crâne.

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Apple n'est pas encore fixée sur certains accessoires du Vision Pro

Le fait de regarder des photos classiques est visiblement une chouette expérience avec le Vision Pro. CNET explique que les photos panoramiques viennent s'envelopper autour du porteur. Cet effet a bien convaincu John Gruber, qui déclare que l'effet 3D donne l'impression d'être là où l'on a pris la photo. « C'est comme de la téléportation », s’enthousiame-t-il. Le simple fait de zoomer sur des photos 2D tout en profitant des écrans du Vision Pro semble également fun, permettant de les afficher en format XXL tout en admirant les détails.

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Le successeur du Vision Pro pourrait simplifier le bandeau arrière pour réduire les coûts

Nicolas Furno |

Le Vision Pro n’est pas encore sorti, cela ne veut pas dire que l’on ne doit pas s’intéresser dès maintenant à son successeur. MacRumors a reçu quelques informations d’une source jugée fiable sur la deuxième génération du casque de réalité mixte et le site croit savoir qu’il y aura quelques ajustements de design, mais rien de majeur non plus. Dans les grandes lignes, le futur Vision Pro devrait rester similaire au modèle présenté en juin dernier, ce qui est assez logique après tout.

Les changements du projet nommé Alaska en interne se concentreraient sur deux aspects. D’une part, la partie rebondie qui héberge les haut-parleurs serait aplatie, avec toute cette section du casque qui serait uniforme et plate. Il est aussi question d’un accessoire, peut-être une enceinte externe conçue pour le Vision Pro de nouvelle génération. D’autre part, le bandeau arrière serait entièrement revu avec comme objectif de simplifier son design, potentiellement pour réduire les coûts.

Deux éléments seraient modifiés sur le deuxième Vision Pro, la partie avec les haut-parleurs au centre sur cette photo et le bandeau à droite.

Sur le Vision Pro présenté en juin, ce bandeau est en effet particulièrement complexe, avec une série de plis et un mécanisme sophistiqué pour ajuster sa longueur. D’après MacRumors, la deuxième génération opterait pour un design bien plus simple, qui rappelle les lanières que l’on retrouve sur les sacs à dos. Ce pourrait être l’une des concessions pour réduire le prix du casque, puisque ce serait l’une des priorités du futur modèle. Reste à espérer que cela ne se ferait pas au détriment du confort, surtout pour un casque que l’on doit porter pendant de longues périodes.

Pour le reste, on devrait rester sur un casque similaire, avec les mêmes capteurs que dans la génération actuelle et la même batterie externe. On resterait aussi sur les deux écrans micro-OLED et toutes les caméras qui enregistrent le monde réel pour le transmettre à l’intérieur. MacRumors ne précise pas si l’écran extérieur dédié à afficher les yeux de l’utilisateur sera maintenu.

Ce nouveau modèle ne devrait pas être finalisé avant 2025, ce qui laisse entendre qu’il ne sortirait pas avant fin 2025 ou plus probablement début 2026. Soit deux ans après la première génération et avec la possibilité que d’autres éléments plus significatifs évoluent d’ici là, note le site.

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Après la plongée bouteille, l’Apple Watch Ultra se met à l’apnée avec Oceanic+

Olivier Busuttil |

La plongée libre, plus connue sous le terme « apnée », est un sport technique qui exige du plongeur à la fois une bonne perception du milieu naturel dans lequel il évolue et une connaissance avancée de son propre corps. De nos jours, l'apnéiste de haut niveau est ainsi assisté d'outils spécifiques qui le sécurisent et l'accompagnent dans sa progression.

Parmi ces outils, on trouve de plus en plus l'ordinateur de plongée libre. Profondeur atteinte, temps d'immersion, qualité de récupération, vitesse de descente et de remontée et température de l'eau sont parmi les informations les plus précieuses qu'un tel appareil peut délivrer au sportif en quête de performances. C'est dans cet univers particulièrement technique qu'Apple fait irruption avec de belles ambitions mais avec certaines lacunes aussi.

Grâce à sa version 2.0, Oceanic+ offre désormais un vrai assistant de plongée libre. Image de fond Max Gotts/Unsplash.

Dans sa version Ultra, l'Apple Watch est devenue un véritable ordinateur de plongée. L'application Oceanic+, seule solution dédiée à la plongée à ce jour, propose ainsi une interface réservée à la plongée bouteille et une autre destinée à la plongée libre. Si depuis son lancement cette dernière n'offrait quasiment rien aux apnéistes sérieux, la version 2.0 sortie à la rentrée change la donne et apporte aux adeptes de l'apnée une batterie de données riche en renseignements à qui veut améliorer ses performances en mer.

Un design pertinent

Avant d'entrer dans les détails fonctionnels de l'Apple Watch Ultra, il faut lui reconnaitre un design très approprié quand il s'agit de pratiquer la plongée libre. Dans « plongée libre », il y a « libre ». Il n'est donc pas question de s'encombrer d'un ordinateur proéminent qui viendrait gâcher les sensations de liberté et de glisse recherchées. D'autre part, l'impossibilité d'interagir avec l'écran dans l'eau empêche tout risque d'interruption involontaire du suivi.

Ces deux qualités s'ajoutent à un style général qui, s'il est parfois critiqué pour son relatif brutalisme, autorise le port de la montre du bateau jusqu'au dîner. Bref, si vous sélectionnez bien votre bracelet, l'Apple Watch Ultra peut vous accompagner toute l'année sans que vous ayez à vous encombrer d'une montre-ordinateur carapacée à l'aspect sportif trop prononcé. Ce dernier point est important car contrairement à la plongée autonome qui est souvent pratiquée par tranche de quelques jours (vacances, stage, croisière, voyage…), l'apnée sportive peut se pratiquer tout au long de l'année pour peu qu'on n'habite pas trop loin d'une fosse.

Quand on est dans le bleu, une montre ne doit pas venir anéantir cette sensation de liberté tant recherchée par l'apnéiste. Image Oceanic+.

En immersion

En tant qu'assistant de plongée libre, l'Apple Watch Ultra suit en temps réel toute la session d'entrainement. Le sportif a ainsi accès aux données critiques de sa séance en mer. Pendant l'immersion, Oceanic+ affiche la profondeur actuelle, le temps d'immersion, la profondeur max atteinte mais aussi les vitesses de descente et de remontée. Enfin, la température de l'eau fait aussi partie des infos de base. Un écran secondaire est affichable via un petit glissement de la couronne digitale. Il affiche le compas qui peut s'avérer utile au cours d'une séance de chasse sous-marine.

À gauche, l'écran dédié à la plongée libre durant l'immersion. À droite, le compas est accessible via un petit tour de couronne.

Tout au long de son immersion, l'apnéiste cherche à rejoindre une certaine profondeur, que ce soit pour s'échauffer ou bien atteindre un objectif précis. Dans ce contexte, la montre dévoile en temps réel la profondeur actuelle ainsi que la profondeur max atteinte.

Aux côtés de ces valeurs clés, l'écran principal expose clairement la vitesse de déplacement. Ce paramètre est important car il est géré très différemment selon la discipline qu'on pratique : un adepte de l'apnée en poids constant optimisera ses vitesses de descente et de remontée différemment de celle d'un amateur de poids variable ou de pêche sous-marine. Dans tous les cas, en découvrant ses vitesses de remontée et de descente, le plongeur pourra affiner son lestage ou améliorer ses qualités de chute et de propulsion.

En apprenant à gérer son lestage ou encore sa technique d'équilibrage ORL, le plongeur améliore ses temps de descente et de remontée qui représentent une part essentielle du temps d'apnée. Voilà pourquoi disposer de ces données est si important. Image Jacob Boman/Unsplash

Le niveau extrême de relaxation exigé par la plongée libre de haut niveau peut engager l'apnéiste dans un état second qui exige une assistance extérieure de tous les instants. C'est pourquoi l'Apple Watch Ultra se charge de prévenir l'apnéiste qui atteint des limites décidées en amont de sa session. Clignotement et signalement haptiques se chargent ainsi de faire remarquer au plongeur qu'il a atteint une profondeur cible ou des profondeurs intermédiaires, un temps d'immersion limite ou encore une durée de séance qui ne doit pas être dépassée. Même le temps de surface peut faire l'objet d'alarme.

Ces systèmes d'avertissement sont d'autant plus importants que dans la réalité, un freediver consulte rarement ses données en cours de plongée. Il préfère rester concentré sur sa technique et son objectif. Les petites vibrations de sa montre pourront ainsi le prévenir de certaines profondeurs clés comme celle où la propulsion s'arrête, celle à laquelle le mouth-fill est à réaliser ou encore celle à laquelle il faut déjà préparer son demi-tour.

En surface

Google retire Fitbit d'une trentaine de marchés

Félix Cattafesta |

Google réduit la voilure de Fitbit, pionnier des bracelets de santé connectés qu'elle a racheté en 2021 pour 2,1 milliards de dollars. AndroidAuthority a remarqué que la marque avait été retirée d'une trentaine de pays, soit plus de la moitié des endroits dans lesquels elle était en opération. Si la France n'est pas touchée, les produits Fitbit ne pourront par exemple plus être trouvés au Luxembourg ou au Portugal.

Fitbit Charge 6.

Fitbit reste active en Espagne, au Japon ou en Allemagne. En revanche, elle vient de quitter la Pologne, le Mexique et plus généralement les pays d'Amérique latine. L'Afrique du Sud ainsi que différents pays asiatiques sont également concernés, comme la Corée du Sud ou la Thaïlande. Fitbit a quitté un total de 29 marchés, et reste en opération dans 23 pays.

La marque assure dans sa FAQ que cela ne changera rien pour les clients, qui continueront d'avoir accès à un SAV et à des mises à jour. Cependant, le renouvellement automatique de l'abonnement Premium s'arrêtera au 24 octobre. Quelle mouche a donc piqué Google ? Interrogé sur la question, un porte-parole a déclaré :

Nous avons annoncé que nous allions cesser de vendre les produits Fitbit dans certains pays afin d'aligner notre portefeuille de matériel sur la disponibilité régionale de Pixel. Nous restons attachés à nos clients et n'avons apporté aucun changement ayant un impact sur les appareils Fitbit qu'ils possèdent déjà.

Une stratégie étrange, qui n'est pas vraiment rassurante pour l'avenir de Fitbit. L'entreprise n'est visiblement pas en phase de disparaître étant donné qu'elle continue de sortir de nouveaux accessoires régulièrement, les derniers étant arrivés fin septembre. Cependant, Mountain View détricote doucement son acquisition : certaines montres ont perdu des fonctionnalités basiques depuis le rachat, et Google a fermé plusieurs filiales européennes de Fitbit en début d'année.

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Gentler Streak : l'assistant d'activité physique se met au français

Florian Innocente |

Démarrer ou reprendre une activité physique exige une certaine volonté et implique de s'y tenir. L'app Gentler Streak, qui vient d'être traduite intégralement en français, est un complément assez riche et plus ludique aux apps Forme et Exercice d'Apple. Elle est davantage axée sur le suivi au quotidien de l'utilisateur.

Gentler Streak vous encourage à faire de l'exercice, mais cette app d'origine slovène vous conseillera également de prendre du repos de temps à autre, en fonction de votre historique récent d'activités. Il n'y a pas de volonté de vous pousser tout le temps à vous remuer, avec la culpabilité qui en découle lorsqu'on interrompt son rythme d'entrainement. À ce propos on peut indiquer à l'app que l'on est malade, blessé ou que l'on fait une pause, des états que les apps d'Apple ignorent complètement.

Le récapitulatif général de vos activités passées.

À l'issue d'une activité, on obtient un bilan comme on en a dans Forme, mais avec une approche plus ludique ou plus informative. Comme lorsque l'app établit une comparaison entre ce que vous avez dépensé comme énergie et ce que cela représente en consommation d'aliments. On est toujours satisfait de voir qu'on a brûlé l'équivalent d’un hamburger ou d'un soda…

Le bilan d'une activité.

L'app dresse également un compte rendu allant de la semaine à l'année sur les activités réalisées, en comparant les périodes retenues avec celles de l'année passée. Quant au compagnon watchOS, il peut remplacer Exercice pour lancer une activité et en suivre le déroulement. Bien sûr, tout se synchronise ensuite avec Forme et Santé.

Des suggestions d'exercices et l'écran d'information lorsqu'il est lancé.

En adoptant le Français Gentler Streak devient beaucoup plus accessible tant son contenu est fourni. L'app, qui se décline sur iPad, peut être utilisée gratuitement au quotidien tandis que l'abonnement Premium débloquera plus d'informations, de conseils, de suivi d'historique ou de fonctions (comme les activités en direct). Il est vendu à partir de 7,99 € par mois ou 24,99 € par an, il y a aussi des formules à vie.

Gentler Streak : une app de suivi sportif bienveillante

Gentler Streak : une app de suivi sportif bienveillante

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Humane dévoile officiellement l'AI Pin, son assistant prêt à porter

Stéphane Moussie |

Après des années de teasing et une grosse fuite de dernière minute, la start-up Humane, fondée par des anciens d'Apple, a finalement présenté son premier produit censé révolutionner l'informatique mobile. Ce produit, c'est l'AI Pin, une sorte de badge que l'on accroche à ses vêtements et qui rend tout un tas de services.

AI Pin. Image Humane.

Humane, qui ambitionne courageusement de « développer la technologie qui fera avancer l'humanité, tout en rééquilibrant le rôle qu'elle joue dans nos vies », a fait le choix de ne pas intégrer d'écran à ce gros pins. Les interactions se font avec la voix, avec des tapotements sur le boîtier ou avec des gestes quand le picoprojecteur affiche l'interface graphique au creux de la main.

L'appareil est composé de deux parties qui s'aimantent pour se fixer sur n'importe quel haut : une batterie de 20 g interchangeable et le module extérieur de 34 g qui comprend l'essentiel de l'électronique. L'AI Pin dispose notamment d'un processeur Snapdragon (sans plus de détail pour l'heure), d'un appareil photo ultra grand-angle 13 mégapixels et d'un projecteur 720p.

Le badge aspire à rendre possibles certaines fonctionnalités des smartphones sans avoir à fixer un écran. Pour cela, il mise sur une intelligence artificielle qui doit aussi bien répondre à des questions générales qu'à des requêtes personnelles précises.

Dans la vidéo de démonstration, Imran Chaudhri, qui a participé avec sa femme Bethany Bongiorno à la création de l'iPad, demande quand aura lieu la prochaine éclipse et quels sont les meilleurs endroits pour l'observer. Réponse de l'assistant intégré au système Cosmos : « la prochaine éclipse totale du soleil aura lieu le 8 avril 2024 et les meilleurs endroits pour la voir sont Exmouth en Australie et le Timor oriental. » La première partie de la réponse est bonne… mais pas la deuxième. Ça promet pour la suite.

Le Laser Ink Display de l'AI Pin. Image Humane.

L'AI Pin est quelque part une Apple Watch sans écran accrochée à sa veste : il peut servir à envoyer un message, lire de la musique (on peut connecter des écouteurs sans fil), téléphoner… Sa caméra, qui ne fonctionne que quand on lui demande et qui signale son activation par un témoin lumineux, lui autorise d'autres utilisations. On peut vérifier la nourriture qu'on est sur le point de manger, acheter au meilleur prix le produit que l'on tient dans la main (la reconnaissance des objets ne sera toutefois pas disponible au lancement), ou simplement enregistrer des souvenirs. Comme il faut bien pouvoir regarder quelque part ces photos et ces vidéos, elles sont rassemblées sur une plateforme accessible sur le web.

Humane a passé des partenariats avec Microsoft, OpenAI, Google, Tidal et Slack pour enrichir son système d'exploitation, mais la start-up rejetant le concept d'apps sur son appareil, l'intégration de services tiers est floue pour le moment. Les capacités de l'appareil hors connexion sont tout aussi floues quand on sait qu'il est forcément lié à un abonnement T-Mobile à 24 $/mois.

L'AI Pin dans son boîtier de charge. Image Humane.

L'AI Pin sera en précommande à partir du 16 novembre à 699 $, soit le prix d'un iPhone 14. Sa sortie est prévue début 2024. Seule une commercialisation aux États-Unis est évoquée à l'heure actuelle. D'après le New York Times, Humane espère en vendre 100 000 unités pour commencer.

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